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La première école bioclimatique de Polynésie inaugurée à Moorea

Crédit : haut-commissariat

L’école de Papetoai a ouvert pour la première fois ses portes en 1969. L’établissement de l’île sœur qui accueille 316 élèves, a été reconstruit selon les dernières normes environnementales.

Le nouveau bâtiment est la première école bioclimatique de Polynésie française. L’école utilise essentiellement la lumière et la ventilation naturelles, grâce à une orientation optimisée des bâtiments, permettant des réductions significatives des coûts de fonctionnement. « Le projet est venu d’un constat : l’école était vétuste, et elle n’était pas fonctionnelle pour les élèves, pour le personnel également, explique Sharon Peretau, responsable des projets de la commune de Moorea-Maiao. Tavana ayant à cœur l’environnement, a voulu prendre en compte tous ces aspects environnementaux et fournir une école bioclimatique. L’esprit bioclimatique, c’est un peu revenir au temps de nos ancêtres où ils faisaient attention à ce qu’il y avait autour d’eux pour bien construire. Penser loin et veiller à ce que l’école ne soit pas inondée en temps de pluie, qu’elle puisse capter un maximum de soleil et d’alizées. »

Crédit : haut-commissariat

Cet établissement aura coûté 527,3 millions de Fcfp, selon le haut-commissariat. Il intègre 14 classes – dont 6 pour l’école maternelle et 8 pour l’école élémentaire – ainsi qu’une infirmerie, une salle multimédia, une bibliothèque, des voiries et des espaces extérieurs paysagés. Le projet a été co-financé par l’État, le Pays et la commune de Moorea-Maiao.

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Il a été financé par le biais du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) à hauteur de 72,16 %, soit 380,5 millions de Fcfp, mais également d’une subvention de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) à hauteur de 2,84%, soit 14,9 millions de Fcfp.

La commune de Moorea-Maiao a contribué à hauteur de 25%, soit 131,9 millions de Fcfp, au financement de cette école par l’intermédiaire d’un emprunt contracté auprès de l’Agence Française de Développement (AFD).

L’État encourage ce type de réalisation écoresponsable, par le biais notamment du Fonds vert.

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