Taivini Teai a entamé sa visite en se rendant dans les « locaux accueillant le banaliseur et l’incinérateur exploités par le CHPF pour le traitement des déchets d’activités de soin à risque infectieux », selon la Présidence.
Des locaux qui « ne sont que partiellement occupés et seraient dès lors susceptibles d’accueillir d’autres installations, notamment en vue du traitement des déchets à risque émanant des activités de biosécurité ou du secteur primaire », indique le communiqué.
Lesdits déchets « peuvent présenter un danger pour la santé humaine, animale ou végétale et doivent à ce titre faire l’objet d’une gestion particulière. Or les solutions actuelles ne sont pas entièrement satisfaisantes puisque les entreprises chargées de traiter ces déchets (…) exercent leur activité dans des conditions dérogatoires aux codes de l’aménagement et de l’environnement ».
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Le site de Nive’e, lui, remplit « déjà tous les critères relatifs à la prévention des risques technologiques et pourraient à ce titre constituer un site idoine pour concentrer les activités de traitement de ce type de déchets », poursuit la Présidence.
Lors de cette visite, Taivini Teai a également évoqué le sujet de la construction d’un incinérateur sur le site. « Alors que Fenua Ma et la DIREN doivent rendre leurs conclusions concernant les perspectives d’exploitation des terrains de Nive’e dans les prochains mois, le ministre et ses équipes ont eu l’occasion de souligner que les projets mis en œuvre sur ce site devront s’inscrire dans une logique d’économie circulaire et tenir compte des besoins exprimés par l’ensemble des producteurs de déchets, des professionnels aux ménages », indique encore le communiqué.
L’idée étant de « recycler ou valoriser » les déchets pour les convertir « en engrais ou en énergie » ce qui permettrait également de diminuer « la masse d’ordures à enfouir » ou à « incinérer ».