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Le SWAC, vitrine polynésienne de l’innovation au plus grand salon de la technologie

Le Swac de Tetiaroa (crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)

La ville de Las Vegas accueille chaque année le plus grand salon de la Technologie, le Consumer Electronics Show (CES). Sur place, plus de 2000 exposants ont donné rendez-vous aux curieux, malgré la crise sanitaire et le variant Omicron. Même si le nombre de visiteurs – habituellement de 170 000 – a été divisé par deux, plusieurs Polynésiens ont fait le déplacement pour découvrir ou promouvoir des solutions innovantes.

C’est notamment le cas de Jessica Chin Foo qui s’est rendue sur place pour présenter les deux systèmes de climatisation par l’eau de mer (SWAC) du groupe Pacific Beachcomber. L’un des SWAC est installé à Bora Bora et dessert l’un des hôtels de la société depuis 2006 et l’autre alimente l’hôtel Brando, à Tetiaroa. « Ce sont des projets qui sauvegardent 2 millions de dollars américains par an (soit environ 220 millions de Fcfp) », assure Jessica Chin Foo et qui permettent d’éviter « 3500 tonnes d’émissions de CO2 annuellement ».

« J’ai eu pas mal d’approches au niveau recherche, au niveau partenariat stratégique avec de grands groupes. […] Avec la vitrine de Tetiaroa et de Bora Bora, nous avons déjà une très belle vitrine de l’innovation venant de l’océan. C’est au fenua, c’est quelque chose dont on peut être fier. La Polynésie est un point dans ce monde d’innovation ».

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Le CES est le plus grand salon de la technologie et de l’innovation (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Maui Sanford et Raimana Aiamu ont aussi tenu à découvrir le salon. L’un est consultant pour MS Consulting Tahiti et l’autre dirige le Tahiti Crypto Institute. « Aujourd’hui, je retiens les objets connectés, la réalité virtuelle, le metaverse », confie Maui Sandford. « Des choses qu’on pense étrangères à la Polynésie, mais en fait cette vague va nous atteindre dans pas longtemps ».

De son côté, Raimana Aiamu s’intéresse davantage au monde de la blockchain, qui sert notamment à stocker et à échanger de la valeur sur internet sans intermédiaire. Lui, qui a créé un institut de formation à la cryptomonnaie à Tahiti, se dit avoir été « choqué par l’écosystème qu’il y a autour de la cryptomonnaie et de la technologie blockchain » sur le salon. « La deuxième raison pour laquelle je suis venue […], c’est parce que je suis actionnaire avec d’autres Polynésiens dans la société Oledcomm. Cette société, c’est l’internet à travers la lumière. Il est d’ailleurs prévu qu’on déploie cette technologie dans certaines écoles à Tahiti. Ce sera trois écoles pilotes qui seront déployées en ce début d’année ».

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