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Les épaves de bateaux retirées des lagons

Un navire abandonné à Fakarava. Crédit : présidence de la Polynésie

Le Port autonome de Papeete a engagé une vaste opération de retrait des épaves dans les zones relevant de l’autorité portuaire.

Après avoir retiré l’épave du thonier en plastique, le « Pu’a Roti », qui avait sombré dans la baie de Vaitupa à Faa’a, c’est au tour de deux voiliers, le « Nautica » et le « Savannah » d’être retirés par les équipes du Port autonome. Ces deux monocoques étaient amarrés dans une zone non autorisée face aux bungalows de l’hôtel Intercontinental. Inhabités, ils étaient à l’abandon depuis de nombreuses années. Les deux navires ont été tractés par une barge du port jusqu’à un ponton flottant. L’épave est retirée et démantelée aux frais du propriétaire s’il est identifié.

Plusieurs propriétaires ont été mis en demeure de retirer leur navire, la plupart sans effet, souligne la présidence dans un communiqué. Le Port priorise leur retrait en fonction des risques que ces navires abandonnés représentent pour la navigation et l’environnement. D’autres vont être prochainement retirés à la marina d’Uturoa à Raiatea, ainsi qu’à la marina de Vaiare à Moorea.

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De son côté, la DPAM est compétente pour les zones ne faisant pas partie de la circonscription portuaire. Elle a procédé en mai dernier à l’enlèvement et au démantèlement de deux épaves, le « Ilha Do Mel » ancré dans la Baie Phaéton à Taravao, et un autre voilier au nom inconnu abandonné dans le lagon de Taapuna à Punaauia.

Trois autres navires vont être retirés par la DPAM : un en baie de Phaéton, un à Bora Bora immergé dans le lagon, et un à Fakarava échoué sur la plage d’un motu. Pour ces trois navires, les marchés seront attribués courant du mois d’août. Leur retrait fait partie du lot de navires financé avec l’aide du FIM, le Fond d’intervention maritime de l’État, que la DPAM a obtenu l’année dernière. Le retrait du « Tamarii Tuamotu » échoué à Takaroa est engagé, l’avis d’appel d’offres sera publié au JOPF ce vendredi.

Outre le risque environnemental qu’ils représentent s’ils devaient sombrer, ces navires constituent également un danger pour la navigation.

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