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Opération Resvec : la lutte contre les moustiques est ouverte

Crédit : Tahiti Nui Télévision

Vecteur de virus et autres pathogènes, le moustique reste une réelle problématique de santé publique dans le monde. La Polynésie qui n’est pas épargnée par ces épidémies, peut compter sur l’Institut Louis Malardé, qui a lancé en novembre 2020, un ambitieux programme de surveillance baptisé RESVEC. Ainsi et durant 3 ans un réseau de pièges sera installé en collaboration avec la direction de la Santé et de l’IRD, pour mieux appréhender le comportement et les risques de transmissions liés à cet insecte. « Le déploiement de ces fameux pièges à moustiques dans différentes communes de Tahiti et d’autres iles également, à Huahine, à Bora Bora à terme, qui vont permettre de récolter les informations pour mieux renseigner les communes, faciliter les opérations de lutte antivectorielle, mieux les cibler, explique Hervé Bossin, directeur du laboratoire d’entomologie médicale. Et puis aussi préparer l’avenir avec des actions de lutte antivectorielle innovantes, avec des lâchers de moustiques mâles stérilisants. » .

L’institut Malardé mondialement reconnu, possède effectivement une armée très efficace de males stériles qui ont notamment permis de faire baisser drastiquement les populations sur l’atoll de Tetiroa : « C’est un succès, se félicite Hervé Varet le directeur. On a effectivement un retour très très intéressant puisqu’on a complètement réduit la nuisance de moustiques. On n’a pas éliminé le moustique mais on a réduit la nuisance. Les gens n’ont plus de sensation d’être piqué. les populations sur l’île sont extrêmement basses. »

Et pour accélérer ce procédé de lutte anti vectorielle innovante, l’antenne de Paea se dote d’une usine de reproduction qui permettra à terme de produire des millions de males stériles et ainsi permettre de limiter les risques d’épidémies mais aussi de limiter un impact environnemental en évitant l’utilisation d’insecticides. « Donc c’est le programme Inovantomo qui nous permet d’avoir une usine de production, un module expérimental de plus de 600m2 carrés complémentaires par rapport au laboratoire existant. On était globalement autour de 150 000 moustiques par semaine en production. On espérait arriver à à peu près des productions de 5 millions de moustiques par semaine donc ça nous donne vraiment des grandes grandes capacités pour pouvoir faire des lâchers ».

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Mais en attendant la montée en puissance de cette opération RESVEC et de ces lâchés de moustiques stériles, L’institut rappel néanmoins que l’un des moyens les plus concret pour lutter contre ces nuisibles réside dans la réduction des gites larvaires.

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