Organisée par la commission des ressources marines et de la recherche, une réunion d’information s’est tenue ce mercredi à l’Assemblée. Elle visait à donner plus de détails sur le programme PROTEGE, le projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes.
Ce projet, mis en œuvre par la communauté du Pacifique (CPS) et le programme régional océanien pour l’environnement (PROE), est destiné à la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna et Pitcairn. Il est financé par l’enveloppe régional du 11ème fonds européen de développement, à hauteur de 36 millions d’euros, soit environ 4,3 milliards de Fcpf pour la période 2018-2022.
Le programme PROTEGE vise à soutenir un développement durable et résilient des économies des territoires concernés, notamment face au changement climatique, tout en s’appuyant sur la biodiversité et les ressources renouvelables. Plusieurs thématiques sont concernées : l’agriculture, la foresterie, la pêche côtière, l’aquaculture, l’eau et les espèces envahissantes.
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En 2021, PROTEGE semble effectif puisque de nombreuses actions sont lancées tant à l’échelle du Pays qu’à l’échelle régionale. En effet, en accord avec le thème de l’agriculture, un réseau de sept fermes de démonstration a été constitué et vise à accompagner la transition agroécologique des exploitations. Grâce notamment à des investissements, des expertises et des échanges entre agriculteurs.
PROTEGE appuie également la direction des ressources marines dans la gestion participative des ressources lagonaires grâce à la mise en réseau des comités de gestion des zones de pêche réglementée (ZPR). La Diren quant à elle est accompagné dans la réalisation de plans de sécurité sanitaire des eaux au sein de Hao, Mahina, Paea, Rimatara et Tumara’a.
Enfin, le projet intervient aussi sur le site de Taputapuatea à Raiatea, avec la Diren et la direction de la culture et du patrimoine, pour lutter contre les espèces végétales envahissantes et restaurer la végétation patrimoniale du site.