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Quand les ancres des voiliers causent des dégâts à Huahine

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

L’association s’appelle A ti’a Matairea, et tous les jours, les jeunes qui la composent guettent l’arrivée des voiliers de plaisance pour voir dans quelle zone ils jettent l’ancre. L’un des principaux objectifs de l’association, c’est la réhabilitation des coraux. Ils proposent aux voyageurs de poser leur embarcation dans une zone éloignée des récifs, ce qui n’arrange pas tout le temps les navigateurs et le contact avec eux tourne parfois à la joute verbale.

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Mais pour mieux comprendre l’énervement de ces jeunes de Huahine, il faut plonger dans le lagon. Dans la zone d’ancrage de ce voilier par exemple, c’est tout un écosystème qui survit. À peine régénéré, aussitôt raclé par les chaines :

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)
(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« En général, sur tous les voiliers qui sont arrivés, on n’a pas de souci. Ils font l’effort de respecter ce qu’on essaie de mettre en place. On a eu deux bateaux qui ont refusé et qui refusent encore à l’heure actuelle de bouger. On espère que ça va changer » déclare David Cadousteau, président de l’association.

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(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Pour mener à bien son combat, A ti’a matairea travaille avec la commune et les différents acteurs du tourisme nautique de l’île pour décider de l’emplacement des sites de mouillages. Il en existe désormais six tout autour de l’île. Des sites d’ancrage sablonneux sans impact direct sur les fonds coralliens. « On leur remet une fiche où les zones sont déjà définies, les zones à respecter où ils peuvent s’ancrer, et les zones qu’il faut éviter. Donc on leur demande juste de se décaler un petit peu. La plupart sont de très bonne foi et le font » explique Chanel Colombani, membre de l’association.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

En cette période de la Hawaiki Nui Va’a, l’activité nautique dans la zone prend de l’ampleur et l’association veille au grain. À terme, A ti’a Matairea entend proposer à la commune une gestion plus stricte des allées et venues de voiliers de plaisance avec la mise en place d’une redevance de 1 500 Fcfp pour l’eau, les ordures et la nuitée sur un corps mort.

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