La conférence sur la réduction des risques naturels est coprésidée par l’Australie et les Nations unies. Au centre des thèmes abordés, l’avenir des populations au regard des conséquences climatiques. La Polynésie est particulièrement confrontée aux aléas et aux risques divers (submersions marines, cyclones, inondations, glissements de terrain et tsunami).
Jean-Christophe Bouissou est notamment revenu sur l’action du Pays, par l’adoption de plans d’intervention et de sauvegarde des populations et des biens, au travers de la construction d’abris para-cycloniques aux Tuamotu, et la construction de logements surélevés capables d’affronter les cyclones, les inondations et les submersions marines.
La conférence se tient dans un contexte d’accélération des phénomènes climatiques et des conséquences, qui sont catastrophiques sur l’environnement et les populations.
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M. Bouissou s’est par ailleurs entretenu avec la ministre néo-zélandaise en charge des situations d’urgence, Kieran McAnulty. La discussion a porté sur les nouvelles mesures prises par le Pays dans le cadre de la protection des populations, à la suite de la grande houle du mois de juillet dernier, mais aussi sur la relation bilatérale entre les deux pays.
Le Vice-président a ensuite rejoint le Pavillon des îles du Pacifique pour assister à la présentation officielle de la Déclaration océanienne des ministres chargés de la réduction des risques de catastrophes, adopté le 16 septembre dernier aux Fidji.
La constitution de cette déclaration vient à la suite des récentes répercussions dévastatrices de certains aléas sur les économies et les communautés du Pacifique. La déclaration garde à l’esprit que la région continuera de subir les effets de phénomènes climatiques et météorologiques, et des aléas géologiques, plus graves et plus extrêmes encore, pour les années à venir.
La Polynésie française a souscrit à cette déclaration, en accord avec sa politique de prévention des risques et de protection des populations et des biens.