Au total, depuis le début de l’année, plus d’une dizaine de tortues marines ont été retrouvées mortellement blessées ou mortes, souvent portant des traces de flèche ou complètement dépecées.
Si par principe toutes les espèces de tortues marines sont strictement protégées en Polynésie française, la Diren constate malheureusement que la plupart des animaux mutilés sont de plus en plus jeunes, et ce, sans distinction d’espèce ni de sexe.
Ces actes gratuits confirment une tendance actuelle au massacre pur et simple d’espèces protégées, qui n’a plus aucun rapport avec une quelconque culture traditionnelle, estime la Diren dans son communiqué.
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La direction de l’Environnement rappelle également que les braconniers des espèces protégées par le code de l’environnement sont passibles d’une amende pénale pouvant aller jusqu’à 17 800 000 Fcfp, avec la possibilité de se voir saisir tout le matériel ayant servi à commettre l’infraction.