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Une expédition océanographique polaire au départ de Tahiti pour étudier la migration des baleines à bosse

(crédit photo : Envato/twenty20photos)

Odyssey for Life devrait s’étendre jusqu’en 2029. Aux côtés d’Agnès Benet, une équipe d’experts de renommée internationale de Polynésie, France, Espagne, îles Canaries et Canada.

Objectifs : lever les mystères qui entourent encore la migration des baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) entre l’Antarctique, où elles s’alimentent, et la Polynésie française, où ces imposants cétacés se regroupent traditionnellement de juin à novembre pour se reproduire et mettre bas.

Pour l’association de protection des cétacés Mata Tohora, « il est essentiel de combler ces lacunes afin de mieux protéger cette espèce, qui joue un rôle important dans la régulation des systèmes océaniques ».

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Mata Tohora précise que « les moyens techniques utilisés, modernes et homologués, ont fait l’objet de nombreuses études d’impact sur le bien-être des cétacés et nous rassurent quant à la préservation des animaux, mission prioritaire de l’association ».

L’étude s’appuie en partie sur des prélèvements de peau et de tissus sous cutané « qui n’excèderont pas 8 à 12 mm. En outre, il faut savoir que les baleines présentent une épaisseur de graisse de 140 à 400 mm. À titre de comparaison, les morsures des requins dits emporte-pièces (Coockiecutter shark), souvent constatées sur les cétacés et dont ils cicatrisent naturellement, font généralement plusieurs centimètres d’épaisseur ».

Dans ce programme, l’analyse génétique et bactériologique par le souffle est inédite. Le Dr Laura Miralles, généticienne, membre du programme Odyssey for Life, a élaboré une toute nouvelle méthode qui a déjà fait ses preuves : elle capture le souffle avec un petit drone, à distance, pour respecter les animaux et éviter le dérangement, explique aussi l’association.

Face aux enjeux actuels, les objectifs de ce programme sont multiples :

Odyssey for Life est dédié au célèbre explorateur des pôles, grand amoureux de la Polynésie, Paul-Émile Victor, avec l’autorisation de ses enfants Daphné, Stéphane et le sculpteur Teva Victor.

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