Sauf que ces parcelles n’appartenaient pas au descendant de la famille royale mais au Pays qui, les avait mises gracieusement à la disposition de la commune.
Ce jeudi matin la cour d’appel a confirmé le jugement de juin 2015, à savoir 18 mois de prison avec sursis et trois ans d’interdiction des droits civils et civiques, à l’encontre d’Emile Vernaudon et de Joinville Pomare, absent ce matin.
Pour Emile Vernaudon, ce verdict lui reste « en travers de la gorge », déclare-t-il, joignant le geste à la parole. « C’est quand même inadmissible. Toute la population est contente de ce cimetière. Lorsque j’étais maire, j’ai lancé les travaux avec l’autorisation de l’Etat, et c’est le trésorier payeur qui a payé. Et aujourd’hui, c’est moi qui suis puni. Allez comprendre quelque chose. »
L’ex tavana de Mahina ne compte pas pour autant se laisser faire. »Je vais porter plainte contre l’Etat, car c’est eux qui m’ont donné le feu vert, et me pourvoir en cassation. »
Dans cette affaire, les deux autres mis en cause, à savoir Pascal Pomare, le fils de Joinville, et Gilles Tefaatau tous deux absents ce matin, ont quant à eux été condamnés à une amende de 500 000 Fcfp pour détournement de fonds publics.