Le DJ est accusé d’avoir créé un site Internet pornographique grâce auquel il aurait fait du « phishing », c’est-à-dire obtenu illégalement les identifiants des personnes s’y connectant.
De la sorte, il disposait de nombreuses coordonnées informatiques lui permettant de s’introduire sur les comptes et autres pages de réseaux sociaux des personnes ciblées.
Il en aurait profité pour subtiliser des clichés compromettants afin de faire ensuite chanter ses victimes présumées pour qu’elles lui envoient photos et vidéos dénudées.
Le « DJ » a d’ores et déjà effectué 8 mois de détention provisoire dans ce dossier mais est sorti de prison il y a quelques mois. L’enquête est cependant toujours en cours et a demandé un gros travail d’investigation des gendarmes. Le DJ pourrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour y être jugé à l’issue de l’instruction.
L’homme n’est pas inconnu de la justice. Fin 2015, il avait déjà été condamné pour tentative de corruption de mineure à 2 mois de prison avec sursis et 500 000 Fcfp d’amende.