Le Centre danois de coordination et de sauvetage (JRCC) avait été contacté la veille par le parent d’une jeune fille se trouvant sur le bateau.
La fille avait réussi à joindre son père « à partir d’un téléphone satellite Iridium, où elle signalait que le voilier de 51 pieds avait chaviré après une collision avec une ou deux baleines« , selon un communiqué de la Défense danois qui précise que « les huit Danois étaient sains et saufs dans le canot de sauvetage« . Leur radeau se trouvait alors quelque part dans l’océan Pacifique, entre le Pérou et la Polynésie française.
Après avoir été recueillies par un navire de pêche, les huit personnes ont été secourues par le porte-conteneurs Mathilde Schulte, sous pavillon de Singapour, qui se trouvait à environ 10 heures de navigation du lieu de la collision. Elles sont désormais en route pour Papeete.
« Les réseaux des MRCC fonctionnent très bien »
Le voilier, le « Lulu », a sombré à environ 3700 kilomètres des eaux polynésiennes après la collision avec le ou les cétacés, selon le directeur adjoint du JRCC Tahiti, Thomas Domenichini, contacté par TNTV. « L’incident s’est produit dans la zone de compétence du Pérou. Nous n’avons donc pas coordonné la phase de sauvetage mais la logistique pour que ces personnes puissent entrer sur le territoire et, éventuellement, assurer leur prise en charge médicale, ce qui, a priori, n’est pas nécessaire ».
5 centres de secours en mer, en métropole, à Tahiti, au Pérou, en Allemagne et au Danemark, ont travaillé en coordination pour cette opération. « Cela montre que les réseaux des MRCC fonctionnent très bien, à l’international également. Ce qui nous permet d’être efficaces même pour des évènements qui se déroulent en très haute mer », se félicite Thomas Domenichini.
Les huit rescapés devraient arriver à Papeete d’ici « 3 ou 4 jours », probablement le 26 juin. En mars, un voilier avait déjà sombré dans le Pacifique après une collision avec une baleine.