Le plaignant a donné aux enquêteurs le numéro de téléphone de l’individu avec qui il avait rendez-vous, ce qui a permis aux policiers de l’identifier. Mais ce dernier, se sachant recherché, s’est présenté de lui-même au commissariat mercredi… et sa version des faits était bien différente. D’autant que la prétendue victime lui avait laissé un message sur son répondeur téléphonique.
En réalité, il n’y a jamais eu d’agression. Le plaignant s’était rendu dans le quartier Estall pour vendre une boite de paka contenant une quarantaine de sticks. Une boîte dérobée sans obtenir le moindre franc en retour, d’où son idée d’aller porter plainte à la DSP.
Résultat des courses : les deux hommes sont convoqués au tribunal pour possession et vente de stupéfiants. La « victime » devra en plus répondre des faits de « dénonciation d’un délit imaginaire ». On a connu plus malin.
J-B Calvas