Et la décision a été rendue mercredi : le recours a été rejeté. « Le haut-commissaire de la République en Polynésie française conclut au rejet de la requête. Il soutient qu’il était tenu de déclarer M. Taae immédiatement démissionnaire d’office, en application des dispositions de l’article L.236 du code électoral ; [qu’il] n’ait pas été déclaré démissionnaire d’office de son mandat de représentant à l’assemblée de la Polynésie française est sans incidence ; que la peine d’inéligibilité prononcée emporte interdiction ou incapacité d’exercer une fonction élective ».
L’avocat de Putai Taae fera appel devant le Conseil d’État, comme il s’agit d’un contentieux électoral. Maître Antz pense que ce dernier recours sera suspensif, et que donc, jusqu’à la décision, il reste élu à l’Assemblée et conserve son siège de maire sans pouvoir exercer. Il est pour le moment remplacé par sa première adjointe, Béatrice Peyrissaguet.
Le conseil municipal élira son nouveau maire une fois que Putai Taae n’aura définitivement plus son mandat.