Son mari était la clé de voûte de l’Étoile sportive de Fagnières, près de Châlons-en-Champagne, en France. Retraité de l’ex-DDE (Direction départementale de l’équipement), passionné de football, conseiller municipal et décoré de la Jeunesse et des sports, Philippe Wolter était aussi, en 1966, de ceux qui ont participé à la campagne de tirs nucléaires en Polynésie française.
La veuve n’a jamais été indemnisée. C’est le journal l’Union L’Ardennais qui révèle l’information. Affecté, à l’époque, au 15e régiment du génie de l’air de Toul, il avait en l’occurrence débarqué sur l’atoll de Hao, où était établie la base avancée opérationnelle du Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) pour les essais nucléaires français. Sa principale mission consistait alors à transporter du matériel, en dehors de la zone d’explosion. Pendant son séjour, six essais atmosphériques furent ainsi opérés au large de l’atoll de Moruroa, entre juillet et octobre 1966.
La veuve de Philippe Wolter se bat désormais pour obtenir réparation du préjudice subi après son décès, en 2009, des suites d’un cancer provoqué, selon elle, par une exposition aux rayonnements ionisants.
Le problème, c’est qu’il faut le prouver ou, en tout cas, établir une présomption suffisante du lien de causalité entre les tirs nucléaires et la maladie contractée.
Le cancer auquel il a succombé à l’âge de 62 ans, figure pourtant sur la liste des 21 pathologies fixées par le décret du 30 avril 2012 en application de la loi du 5 janvier 2010, qui prévoit l’indemnisation des personnes atteintes de maladies résultant d’une exposition aux rayonnements des essais nucléaires français. Quant au site contaminé sur lequel se trouvait Philippe Wolter en 1966, à Hao, il est également visé par la loi.
Aussi sa veuve a-t-elle décidé de saisir le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour faire valoir ses droits. Son avocate parisienne, Me Cécile Labrunie, plaidera en l’occurrence, à l’audience du 5 juin, sa demande d’annulation de la décision de rejet émise par le Civen. Celle-ci a bon espoir, notamment, que la juridiction chalonnaise « enjoigne le ministère de la Défense à réexaminer sa demande d’indemnisation dans un délai de trois mois », comme cela a déjà été le cas, le 4 mars, dans un dossier en tout point similaire.
La veuve n’a jamais été indemnisée. C’est le journal l’Union L’Ardennais qui révèle l’information. Affecté, à l’époque, au 15e régiment du génie de l’air de Toul, il avait en l’occurrence débarqué sur l’atoll de Hao, où était établie la base avancée opérationnelle du Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) pour les essais nucléaires français. Sa principale mission consistait alors à transporter du matériel, en dehors de la zone d’explosion. Pendant son séjour, six essais atmosphériques furent ainsi opérés au large de l’atoll de Moruroa, entre juillet et octobre 1966.
La veuve de Philippe Wolter se bat désormais pour obtenir réparation du préjudice subi après son décès, en 2009, des suites d’un cancer provoqué, selon elle, par une exposition aux rayonnements ionisants.
Le problème, c’est qu’il faut le prouver ou, en tout cas, établir une présomption suffisante du lien de causalité entre les tirs nucléaires et la maladie contractée.
Le cancer auquel il a succombé à l’âge de 62 ans, figure pourtant sur la liste des 21 pathologies fixées par le décret du 30 avril 2012 en application de la loi du 5 janvier 2010, qui prévoit l’indemnisation des personnes atteintes de maladies résultant d’une exposition aux rayonnements des essais nucléaires français. Quant au site contaminé sur lequel se trouvait Philippe Wolter en 1966, à Hao, il est également visé par la loi.
Aussi sa veuve a-t-elle décidé de saisir le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour faire valoir ses droits. Son avocate parisienne, Me Cécile Labrunie, plaidera en l’occurrence, à l’audience du 5 juin, sa demande d’annulation de la décision de rejet émise par le Civen. Celle-ci a bon espoir, notamment, que la juridiction chalonnaise « enjoigne le ministère de la Défense à réexaminer sa demande d’indemnisation dans un délai de trois mois », comme cela a déjà été le cas, le 4 mars, dans un dossier en tout point similaire.