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Le Comsup « peiné » par le décès de Clément Elard, « un bon fusilier et un camarade apprécié »

Le commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, le contre-amiral Geoffroy d’Andigné, a fait part de sa « peine » à la suite du décès, jeudi, du quartier-maître Clément Elard lors d’une marche d’aguerrissement dans la vallée de Mahateaho, à Hitiaa o Te ra. Une enquête interne a été ouverte parallèlement à celle conduite par le parquet de Papeete. (Crédit: TNTV)

« Je voudrai d’abord redire mes sincères condoléances à sa famille et à ses parents. Dire aussi ma solidarité à ses camarades qui étaient dans cet évènement. C’était un bon fusilier, un camarade apprécié. C’était un garçon qui était solide et qui avait de bonnes capacités professionnelles. Le quartier-maître Clément Elard avait été décoré de la médaille de bronze de la Défense Nationale et aussi de la médaille de la Défense Militaire du territoire. C’est une perte qui nous peine. C’est toujours difficile de perdre quelqu’un », a déclaré le contre-amiral Geoffroy d’Andigné.

L’accident est survenu jeudi lors d’une « marche d’aguerrissement qui permet d’entraîner les gens, mais aussi de créer de la cohésion », a précisé le commandant supérieur des forces armées en Polynésie française. Selon le ministère des Armées, le groupe de 9 militaires dont faisait partie Clément Elard a été surpris par la soudaine montée des eaux d’un cours d’eau. Le quartier-maître aurait été emporté par le courant.

« On peut remercier toutes les équipes qui sont intervenues : les services de l’Etat, les pompiers, tous les gens des forces armées qui se sont portés volontaires pour donner un coup de main (…) Le Dauphin qui a dû treuiller plusieurs fois dans des conditions difficiles (…) Mais malgré tout cela, nous avons retrouvé le corps inanimé du quartier-maître Clément Elard », a ajouté le contre-amiral Geoffroy d’Andigné.

L’officier supérieur a indiqué avoir demandé l’ouverture d’une enquête en interne en plus de celle diligentée par le parquet de Papeete. « Cette enquête aura pour objet de faire la lumière sur ces évènements et les circonstances de l’accident (…) Savoir qui devait faire quoi et est-ce que les choses ont été faites correctement. Tous les éléments seront pris en compte et on en tirera les conclusions » a assuré le « Comsup ».

Le corps du fusilier-marin est actuellement « aux mains de la justice » : « On attend que cette phase préliminaire soit terminée pour rapatrier le corps au plus vite à sa famille ».

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