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Le tribunal confirme le licenciement du brancardier agressif de la clinique Paofai

Bruno P, brancardier et délégué syndical, a un passif qui ne plaide pas en sa faveur au sein de la clinique Paofai. Avertissement pour retard qui avait désorganisé le bloc opératoire, insultes et menaces envers une infirmière. Bref le brancardier ruait dans les brancards.

Si pour ces faits qui datent de 2015, l’inspectrice du travail a reconnu qu’ils étaient suffisamment graves pour justifier le licenciement, elle ne l’a toutefois pas autorisé en raison d’un vice de forme. Par contre, pour des faits qui se sont passés en 2016, ceux-ci étaient, vu son passif, suffisamment graves pour justifier son licenciement.

Le 26 septembre 2016, lors d’une formation à la manipulation et à l’utilisation de bouteilles de gaz médicaux, M. P a demandé la mise à disposition d’une salle pour la présentation théorique. Le responsable technique et des moyens généraux ayant refusé au motif que cette présentation ne durerait que quelques minutes, M. P l’a insulté devant les participants en employant les termes « ta gueule » et « ohipa taioro ».

Pour le tribunal, alors que l’expression « ohipa taioro », employée pour désigner un travail bâclé ou mal organisé, ne constitue pas, par elle-même, une injure raciste, les circonstances dans lesquelles elle a été prononcée avec d’autres propos grossiers et agressifs caractérisent la récidive d’un comportement injurieux, insubordonné et agressif gravement fautif.

Pour le tribunal, il résulte de ce qui précède que l’inspectrice du travail n’a pas commis d’erreur d’appréciation en estimant que la gravité des faits invoqués par la SAS Polyclinique Paofai justifiait le licenciement pour motif disciplinaire de M. P. En conséquence, le Tribunal administratif conclut au rejet de la requête.
 

Rédaction web
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