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Mort de Sandy Ellacott : l’enquête clôturée, un procès pour bientôt

Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2015 à Bora Bora, Sandy Ellacott, jeune père de famille apprécié de tous, avait été roué de coups avec une violence inouïe. Il avait succombé à ses blessures quelques jours plus tard à l’hôpital.

L’enquête concernant le drame est désormais close. Le juge d’instruction qui a eu à traiter l’affaire demande à ce qu’Henri T., présumé auteur principal des faits, soit jugé devant la cour d’assises pour avoir causé la mort de Sandy.

A l’origine du terrible fait divers : un accrochage entre les deux hommes. Henri T., agent de sécurité de profession, dit avoir été percuté à la jambe par le 4×4 de Sandy Ellacott. Une version contredite par des témoins qui estiment que c’est lui qui s’était jeté sur le capot.

Fou de rage, il avait poursuivi la victime au volant de son véhicule, de même que l’un de ses amis Vetearii T, qui lui aussi comparaitra aux assises. Après avoir percuté à plusieurs reprises la voiture de Sandy, ils étaient parvenus à l’immobiliser.

S’en était suivi un déchaînement de violences, selon l’ordonnance du juge d’instruction. Henri T. aurait en effet porté de nombreux coup de poings et de pieds à Sandy avant de lui sauter dessus à pieds joints.

« Les différents protagonistes décrivent une scène d’une violence inouïe, sans équivoque quant à l’intention meurtrière d’Henri T. », écrit la juge d’instruction.

Le principal mis en cause aurait même tenté de rouler sur le corps du père de famille alors que la compagne de celui-ci s’était couchée dessus pour le protéger.

 » Je vais en finir avec lui« , a lâché l’agent de sécurité selon des témoins. Il avait finalement été empêché de passer à l’acte  par Vetearii T. « Frangin arrête, c’est trop ce que tu fais« , lui avait lancé celui-ci.

Ces violences extrêmes ont, selon le médecin légiste, provoqué de multiples fractures et hématomes ayant entraîné  un « œdème cérébral massif  » fatal à Sandy Ellacott.

Henri T. devra donc prochainement répondre de ses actes devant les jurés de la cour d’assises de même que Vetearii T. Heilani A., compagne du premier, sera également au rang des accusés, poursuivie pour non-assistance à personne en péril.  

La compagne de Sandy Ellacott qui elle aussi avait été frappée, de même qu’une amie du couple encore marquée par les faits, prendront place, quant à elles, sur le banc des victimes. Le procès pourrait se tenir dans quelques mois.
 

J-B. C.

 

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