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Un étudiant dit avoir été agressé au couteau aux abords de l’Université

Hō'ē pīahi tuatoru tei pēpē i te puta tipi i te pō mahana na piti, piri noa atu i te fare ha'api'ira'a tuatoru nō Pōrīnetia. I tāna paraura'a, e toru ta'ata tei rave i teie ohipa 'ino i ni'a iana. 'Ua pēpē tōna rima e te 'ōpū. (Hōho'a : TNTV)

Selon ses déclarations au micro de TNTV, cet étudiant en deuxième année de Licence à l’UPF, qui réside sur place, partait faire du sport, aux alentours de 19h30, lorsqu’il a fait une mauvaise rencontre.

« Je suis descendu du Centre d’Hébergement Etudiant -CHE, Ndlr. Il y avait trois individus qui étaient de dos. Je n’ai pas cherché et je suis passé tranquillement. Au bout du parking, quelqu’un m’a attrapé au niveau du col (…) Ils m’ont dit : ‘donne ton téléphone et tout ce que tu as de valeur’. J’ai refusé. L’un des individus a sorti un couteau pour m’obliger à donner mes affaires. J’ai encore refusé et c’est là où a commencé la bagarre », témoigne-t-il, ce mercredi, une main bandée et un large pansement à l’abdomen.

Le jeune homme dit être parvenu à s’enfuir après avoir « infligé quelques coups à chacun » de ses agresseurs. Aujourd’hui, il se dit traumatisé : « C’est choquant quand quelqu’un te veut du mal (…) Il m’a fallu 20 minutes pour que je retrouve mes esprits (…) J’ai encore un petit peu peur. C’est encore récent. Je n’ai pas envie que ça se renouvelle ».

« Il faut augmenter les effectifs des agents de sécurité »

Yann Le Guillou, président de l’Association des résidents du Centre d’Hébergement Étudiant.

Et l’étudiant d’ajouter : « Ici, tout le monde peut y accéder. Cela peut arriver que des personnes de l’Université ou du CHE viennent pour se réunir. Il y a quelques années, certaines personnes se sont fait agresser. Je savais quand même qu’il y avait un risque, mais je ne pensais pas que ça allait m’arriver ».

Les problèmes de sécurité sur la zone inquiètent Yann Le Guillou, le président de l’Association des résidents du Centre d’Hébergement Étudiant. Il réclame une augmentation « des effectifs des agents de sécurité au sein de l’Université ». « Il faudrait peut-être aussi installer un système de vidéosurveillance. Ce genre de situation devient récurrent », déplore-t-il. Des cours de self-défense vont en outre être proposés aux étudiants dès le « mois de novembre ».

Les chiens errants posent aussi problème, selon Yann Le Guillou, trois étudiantes ayant été « agressées » récemment.

Retrouvez ce témoignage dans nos journaux télévisés de ce mercredi soir.

Le jeune homme dit avoir été agressé en bas de cet escalier proche de la résidence universitaire. (Crédit TNTV)
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