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13 kilos d’ice saisis sur le sol polynésien en 2024

Lors d’une rencontre avec la presse, ce mercredi, la procureure de la République est revenue sur le bilan de l’activité judiciaire de l’année 2024. (Crédit: TNTV)

Lors d’une rencontre avec la presse, ce mercredi, la procureure de la République est revenue sur le bilan de l’activité judiciaire de l’année 2024. Cette année-là, douaniers, gendarmes et policiers ont saisi un total de 13 kilos d’ice. « 15 kilos ont également été saisis au départ des États-Unis », a précisé Solène Belaouar, en se félicitant de la « très bonne coopération avec les autorités américaines ».

Si l’acheminement de méthamphétamine par avion semble être la voie principale, des envois postaux, mais aussi par conteneurs, ont été constatés. « Pour les conteneurs, la tâche est gigantesque. Les contrôler tous, ce n’est pas possible », a indiqué la cheffe du parquet de Papeete.

Quant au niveau d’ice en circulation au fenua, il est difficilement quantifiable. Seul indicateur, pour les autorités, son prix de vente au gramme. « Ces derniers temps, on a constaté que le prix baisse, ce qui inquiète. Cela peut laisser penser qu’il y a plus de produit », a estimé la procureure de la République.

Si la lutte contre le trafic de stupéfiants est un enjeu majeur pour les autorités judiciaires, « la priorité des priorités » demeure les violences intrafamiliales. Leur taux est de 7 pour 1000 habitants en Polynésie, contre 6,7 pour 1000 dans l’ensemble des Outre-mer et 2,8 pour 1000 dans l’Hexagone. Des chiffres qui « doivent vraiment alerter les autorités ».

D’autant que « dans les îles, on peut avoir un fonctionnement en vase clos, où ça ne se sait pas », a souligné Solène Belaouar qui considère qu’un « vrai travail » doit être fait sur « les mentalités » et « l’éducation » des plus jeunes.

En revanche, sur les actes de violences hors du cercle familial, la Polynésie se situe « en dessous de la moyenne des outre-mer ». « Il y a peu d’agressions dans la rue », a constaté la procureure de la République. Il en est de même pour les cambriolages qui sont deux fois moins nombreux, en moyenne, que dans le reste des Outre-mer et de l’Hexagone.

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