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Affaire Boiron : Thierry Barbion passe un accord financier avec trois victimes présumées

Me Eftimie-Spitz, à gauche, au côté de son client Thierry Barbion, lors de son procès en première instance. (crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)

« C’est la médiatisation qui a causé énormément de tort à M. Thierry Barbion, assène son avocate Me Eftimie-Spitz. Par décence à l’égard de ce qu’ont vécu ces jeunes filles, pas avec M. Thierry Barbion, mais avec le reste des personnes qu’elles ont fréquenté : Madame Boiron, je passe les détails, M. Lozano… Elles ont eu des vies très difficiles en réalité, mais certainement pas à cause de M. Thierry Barbion. »

Pour les avocats de Thierry Barbion, la cour d’appel devrait rendre une décision favorable à leur client. En première instance, il avait été condamné à 4 ans de prison ferme. Mais dans les jours qui ont suivi, il a été remis en liberté suite à l’appel du jugement qui suspend la peine. Dans le même temps, l’avocat de trois des victimes présumées a demandé à passer un accord avec les avocats de Thierry Barbion. Moyennant la somme de 1 million de francs pour chacune des jeunes filles, elles ne s’opposeraient pas à la décision de la cour d’appel et elles ne demanderaient aucun dommage et intérêt au civil.

« Nous demandons la relaxe de M. Thierry Barbion parce qu’il n’a commis aucune faute pénale, poursuit son avocate. Maintenant, sur le plan civil, peut-être que ces jeunes filles, à force de faire un procès qui durerait encore quelques années, ce que nous voulons absolument éviter, elles avaient peut-être une chance de voir reconnaître une petite faute civile. Qu’en sais-je ? Mais nous ne voulions pas prendre le risque d’une médiatisation à outrance. Cette affaire prendra fin le jour du délibéré. Et je pense que la fin sera heureuse pour M. Thierry Barbion parce que juridiquement, je ne comprends pas cet acharnement. »

Les trois jeunes filles en question n’ont jamais porté plainte contre Thierry Barbion. L’une d’elles a confirmé avoir eu des relations sexuelles avec lui, mais non tarifées. Le procès en appel se tiendra les 23 et 24 janvier prochains.

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