Dans la nuit du 19 au 20 mai 2018, à Avatoru sur l’atoll de Rangiroa, la victime se retrouve confrontée à son ex-compagnon qui, en l’entrainant dans la maison, la blesse et la menace de mort, persuadé qu’elle entretient une liaison avec son frère. Il abuse deux fois d’elle, avant qu’elle réussisse à s’échapper le lendemain et à avertir les gendarmes.
Lors du procès qui s’est tenu mercredi dernier, l’avocat de l’agresseur a mis en avant l’enfance chaotique et la famille toxique de son client qui ont entrainé chez lui une jalousie maladive. « On est dans un schéma de reproduction de violences et de non-dits qui perdurent depuis des générations et des générations », avait tenté d’expliquer Me Edouard Varrod.
Après 3 ans de détention provisoire et l’assurance d’avoir pris conscience de ses actes suite aux entretiens avec une psychologue, l’homme, qui risquait jusqu’à 20 années de réclusion criminelle, a finalement été condamné à 8 ans de prison ferme.