Le rapporteur public a, entre autres, estimé que le groupe hôtelier n’avait pas suffisamment démontré qu’il avait cherché une solution de reclassement pour ces salariés dans d’autres de ses établissements.
Mais aussi qu’il n’avait pas réellement fourni de données chiffrées sur de possibles départs anticipés à la retraite. Des informations qui ont manqué, selon le magistrat, au comité d’entreprise pour qu’il ait toute connaissance de la situation.
« L’inspection du travail était tenue de refuser les demandes de licenciement sollicitées« , a conclu le rapporteur public.
L’avocate du groupe hôtelier a, elle, fait valoir que le rapporteur public s’appuyait sur le Code du travail métropolitain pour rendre ses conclusions, et que le Code polynésien n’exigeait pas, lui, que ces informations soient transmises au comité d’entreprise. Le tribunal administratif rendra sa décision le 13 avril.
Mais les 12 salariés concernés semblent aujourd’hui résignés. « On aimerait toucher nos indemnités de licenciement et tourner la page », a témoigné l’un d’eux à l’issue de l’audience.