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Paea : 18 mois de prison pour le concubin jaloux

Photo d'illustration. Archives Tahiti Nui Télévision

C’est une dispute conjugale qui aurait pu virer au drame. Jeudi dernier à Paea, un homme de 25 ans s’est rendu coupable de violences envers sa compagne et trois membres de sa belle-famille, sur fond d’alcool.

Déjà été condamné pour des faits similaires en août, le prévenu reprend contact avec son ancienne concubine et se remet en couple avec elle, deux semaines seulement avant le soir fatidique. Le 8 mai, après quelques verres en sa compagnie, elle décide de sortir et s’absente quelques instants, laissant son téléphone sonner. Le prévenu décroche et entend un autre homme au bout du fil. Jaloux, il questionne sa compagne et se montre de plus en plus pressant, puis agressif.

Lorsqu’il la ramène en voiture chez elle, il ne lâche pas l’affaire et fait mine de percuter un pont. Il lui attrape la tête, qu’elle se cogne contre le levier de vitesse. En pleurs, elle finit par avouer que l’homme en question est son amant.

Alertée par les cris, la belle-famille intervient pour apaiser la situation. Mais l’homme ne s’arrête pas là. Il part chercher ses affaires dans la maison, où des enfants sont présents, et s’arrête par la cuisine pour récupérer un couteau. Une décision prise « sur un coup de tête (…) pour lui faire peur » , explique-t-il à la barre. S’il menace de tuer tout le monde, c’est « juste pour l’intimidation » , assure-t-il.

L’altercation s’envenime. Le beau-frère saisit une chaise pour le frapper, et la belle-sœur tombe en tentant de le désarmer. Il place alors sa lame sous la gorge de cette dernière. Comprenant qu’il est allé trop loin, il lâche son arme. Il finira par être interpelé par les gendarmes, à qui il déclare que, physiquement, il aurait pu aller « beaucoup plus loin » , mais qu’il ne souhaitait pas réellement faire de mal à qui que ce soit.

Dénonçant un « épisode de violence d’une rare intensité » , le procureur requiert une peine de 15 mois de prison entièrement assortie d’un sursis probatoire. « La dernière chance qui lui sera offerte » , lance le représentant du ministère public.

L’homme a été condamné à 18 mois de prison dont 9 mois de sursis.

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