Site icon TNTV Tahiti Nui Télévision

Palais de justice : plus d’effectifs et plus de proximité en 2022

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Pour l’année en cours, le procureur de la République Hervé Leroy souhaite épurer les procédures qui se sont accumulées durant les deux années de crise sanitaire. Il a demandé à la chancellerie d’augmenter ses effectifs : « compte tenu encore une fois du nombre d’audiences que l’on a et du nombre d’audiences qui sont allouées, on a des difficultés à évacuer le flux des procédures. J’ai moi-même demandé la création de trois postes supplémentaires pour le parquet du tribunal de première instance ».

Des moyens supplémentaires ont également été demandés pour les greffiers, secrétaires et enquêteurs. Parmi les nouveautés déjà actées, il y a un ouvrage qui compile tous les textes du code civil applicables à la Polynésie française.

Autre nouveauté pour le mois de février : le démarrage du chantier de la nouvelle section détachée de Raiatea. Des annexes ont également été demandées pour d’autres archipels de la Polynésie : « la politique dite de la justice proximité, le parquet la défend depuis de nombreuses années et souhaite effectivement se projeter dans les îles éloignées », explique le procureur général Thomas Pinson. « Autant à Tahiti, ça fonctionne bien mais il y a des territoires qui ne voient jamais de juge et c’est important qu’on y travaille ». « Nous avons saisi la chancellerie notamment sur la volonté de créer une section détachée aux Tuamotu-Gambier parce que là pour le coup, il y a des milliers d’habitants qui ne voient quasiment pas de juge. Ce serait une section basée à Tahiti mais dont en projetterait les juges et les greffiers sur place ».

Depuis le mois de décembre, le Palais de justice dispose d’une unité médico-judiciaire pour aider notamment les femmes et enfants victimes de violences. Elle a pour vocation de les aider à déposer plainte et à se reconstruire.

Interrogé également sur l’enquête sur le mariage de l’ancien vice-président de la Polynésie Tearii Alpha, le procureur de la République a confirmé que les investigations étaient toujours en cours en précisant que le temps judiciaire n’est pas le même que celui des médias.

Quitter la version mobile