« Il n’est pas possible de détruire toutes les sortes de drogues, simplement les drogues de synthèse comme la cocaïne et l’ice, pour des raisons techniques » selon le procureur général Thomas Pison.
L’incinérateur a été installé en 2020, mais il n’avait encore jamais détruit d’ice. Il sera activé une à deux fois par an, selon M. Pison. En attendant, la drogue saisie est conservée dans des lieux sécurisés, tenus secrets, tout comme l’emplacement de l’incinérateur.
C’est le ministère de la Justice qui l’a financé, et le procureur général assure que cet incinérateur ne produit aucune émanation nocive. Un gendarme est formé pour l’utiliser, toujours sous le contrôle de la section de recherches : chaque paquet est photographié avant d’être brûlé pendant 15 minutes. Il a donc fallu toute la matinée pour brûler ces 8,3 kilos, issus de plusieurs affaires différentes.