Dès le début de l’année 2021, le tribunal rejetait la demande de remise en liberté formulée par Thierry Barbion et Marc Ramel, les deux hommes d’affaires avaient été condamnés à 4 ans de prison ferme pour recours à la prostitution de mineurs. Dans les jours qui suivent lors de l’audience solennelle de rentrée, le procureur a rappelé ses priorités : la lutte contre le trafic d’ice et les atteintes à la probité.
Le mois suivant, l’État et le pays signaient une convention pour lutter plus efficacement contre le trafic d’ice. Et le procès en appel de Te reo o Tefana était reporté, David Koubbi, l’avocat d’Oscar Temaru ne pouvait être présent à cause des restrictions sanitaires.
Au mois de mars, se tenait la première session d’assises de l’année avec notamment une sordide affaire de violences conjugales qui ont entrainé la mort. L’accusé a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Avril a été un mois marqué par les arrêts de la cour d’appel concernant la première audience réunie en Polynésie et l’affaire de l’adoption de la petite Jade. Tous les appelants ont été relaxés.
Les magistrats du siège et du parquet et parquet général, les avocats et l’ensemble du personnel ont rendu hommage à notre regretté collègue Florent Collet. Il restera comme l’un des meilleurs journalistes judiciaires qu’a connu le Palais de justice de Papeete.
En juin, la DSP recevait une nouvelle arme pour lutter contre les trafiquants d’ice : le chien Power et son maître Fabrice.
Juillet sera marqué par le procès de Tahnee Tchen administratrice de la page Facebook « Paruru ia Moorea ». Elle était poursuivie pour des propos jugés diffamatoire sur cette page. Elle a été relaxée, mais cette affaire marque la multiplication des procédures suites à des propos tenus sur les réseaux sociaux.
Au mois d’août, 4 individus étaient interpellés pour l’importation de 9 kilos d’ice dissimulés dans leurs bagages. Il s’agit de la plus grosse prise en flagrance à l’aéroport de Tahiti-Faa’a.
Septembre sera marqué par cette interpellation qui a ému au-delà de nos frontières : le docteur Jean-Paul Théron devenait le martyre de la lutte anti-vaccin contre la Covid-19. Le motif de son interpellation n’était pas en lien avec ce sujet, mais pour des atteintes à la probité.
Le même mois, les images faisaient le tour des réseaux sociaux du fenua : des véhicules de police se faisaient caillasser à La Mission. Les forces de l’ordre répondaient à une plainte pour tapage.
Octobre a été marqué par le nouveau renvoi de l’appel de l’affaire Te Reo o Tefana. Le procès se tiendra le 14 mars prochain.
En novembre, un groupe de personnes était interpellé pour trafic d’ice et fait marquant, deux armes à feu ont été saisies durant les perquisitions.
En décembre, des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient l’homme d’affaire Thierry Barbion participant à une fête en métropole. Plus tôt, il a été remis en liberté et placé sous bracelet électronique. Cette mesure a été suspendue pour lui permettre d’accompagner son fils en métropole pour des raisons médicales. Interrogé, le parquet envisage de révoquer sa semi-liberté.