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Saisie de 425 kilos de cocaïne : relaxé par la justice, Niclas veut pouvoir rentrer chez lui

Relaxé par la cour d’appel de Papeete le 1er juin, Niclas n’est toujours pas en mesure de quitter la Polynésie, son passeport étant encore sous scellés. Témoignage. (Crédit: TNTV)

Saisie de 425 kilos de cocaïne : relaxé par la justice, Niclas veut pouvoir rentrer chez lui

Depuis le 1er juin, on peut voir sa longue silhouette errer dans les rues et jardins de Papeete. Mais Niclas Krigsman n’est pas un visiteur comme les autres. Et il ne souhaite qu’une seule chose : retrouver ses trois filles et son pays d’origine, la Suède.

Relaxé début juin par la cour d’appel de Papeete du chef de trafic international de cocaïne, cet homme de 53 ans se retrouve aujourd’hui bloqué au fenua car son passeport ne lui a toujours pas été restitué par les autorités judiciaires.

Son avocat, Me Teremoana Hellec, a engagé une procédure en ce sens mais, pour l’heure, sans résultat. Il a également tenté de lui trouver une place dans un foyer d’accueil, là aussi en vain.

Sans argent, ni papiers, Niclas se retrouve donc à la rue et est contraint de prendre son mal en patience. Il a toutefois pu compter sur la solidarité des Polynésiens.  

« Rendez-moi mon passeport »

« Les habitants de Tahiti et de toute la Polynésie sont des personnes généreuses », sourit-il.  « Il y a des propriétaires de restaurant qui m’ont invité à manger et à dormir. Ils ont pris soin de moi. Mais je ne veux pas être un assisté. Rendez-moi mon passeport pour que je puisse rentrer chez moi, en Suède, retrouver une vie de famille normale, et oublier tout ça. Mais je n’oublierai pas mon séjour à Nuutania. Jamais ! J’y ai rencontré des personnes formidables. Je les aime vraiment », ajoute-t-il.

Niclas est au moins satisfait d’une chose. Avoir été innocenté par la justice française alors qu’il avait été condamné à 7 ans de prison ferme et à une amende solidaire de 1,5 milliard de francs en première instance, avant d’être relaxé en appel.

Son matelot, lui, a été condamné. Ce dernier avait expliqué à l’audience qu’il avait entreposé la drogue dans des caches dissimulées dans le voilier et que le skipper l’ignorait.

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