Le juge a fait droit à la demande du Pays et demande la libération du chantier, mais sans prononcer d’astreinte. Les personnes installées sur le site ont refusé de bouger et veulent solliciter le ministre de la Culture pour confirmer l’intérêt culturel et archéologique du site de Tahuareva.
« Je pense qu’à partir de maintenant, avec l’aide de notre avocat, qu’on continue dans notre lutte pour défendre notre patrimoine, explique Raphaël Toofa, le porte-parole des personnes bloquant le site Tahuareva. Le gouvernement ainsi que l’État protègent avec leurs lois des sites archéologiques de notre culture. Donc je ne comprends pas aujourd’hui. Tahuareva, malgré qu’elle n’est pas classée en site archéologique, il y a une sacrée richesse sur cette montagne Tahuareva. »