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Tetiaroa Royal Race : Philip Schyle reconnu coupable, mais dispensé de peine

"C’est un soulagement. Cela faisait 4 ans que ça durait", a declaré Philip Schyle, ici à gauche avec son avocat Me Bourion. (Crédit: TNTV)

Relaxé mardi dernier dans un dossier de marché public portant sur des bureaux mobiles destinés à la mairie d’Arue, l’ancien tavana de la commune a, ce mardi, été reconnu coupable de prise illégale d’intérêts dans l’affaire de la Tetiaroa Royal Race, comme d’anciens conseillers municipaux qui avaient comparu à ses côtés.

Le tribunal a en effet considéré que la relaxe ne pouvait être prononcée, les faits étant matériellement constitués. Mais il a toutefois estimé que ceux-ci relevaient « d’un problème formel », sans « préjudices avérés » pour les caisses de la commune.

« C’est un soulagement. Cela faisait 4 ans que ça durait. Je tiens à remercier mon avocat qui m’a défendu avec efficacité ces 4 dernières années. Je suis heureux », a réagi Philip Schyle au sortir de l’audience. Lors de débats, mardi dernier, l’ex-président du Fetia Api s’était ému que sa probité ait été mise en cause.

« Il y a eu uniquement un problème de forme. Pour le tribunal, il n’y a pas eu véritablement d’intention de frauder ou de violer la loi. C’est pour moi une forme de relaxe puisqu’il y a, certes une culpabilité de forme, mais une dispense de peine qui veut dire en fin de compte : ‘vous ne méritez pas une peine’ C’est très révélateur du fait que l’ensemble des prévenus ont été extrêmement honnêtes (…) C’est ce que j’ai toujours défendu. Ce sont des gens honnêtes », s’est félicité l’avocat de Philip Schyle, Me Dominique Bourion.

Et celui-ci de poursuivre : « Ils n’auraient pas dû siéger à un conseil municipal pour accorder des subventions. Cela s’arrête là. Personne n’y a trouvé un intérêt financier quelconque. Tout ça, pour moi, est très positif ».

Il était reproché à Philip Schyle et aux autres prévenus, la création d’une association qui avait la charge d’organiser une course de va’a : la Tetiaroa Royal Race. Plusieurs agents et élus communaux étaient membres de cette entité qui avait bénéficié de deux subventions de la mairie. Or certains des élus concernés avaient participé aux votes octroyant ces financements à l’association, ce qui est illégal.

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