« Comment un tel projet a-t-il pu aboutir et être maintenant suspendu à une décision d’ouverture du haut-commissaire ? » questionne le Tavini dans un communiqué envoyé lundi aux médias. Dans la soirée, le haut-commissariat avait également réagi, expliquant que le dossier pour l’ouverture de cette ènième armurerie du fenua était encore en « cours d’instruction ».
« Le Tavini Huira’atira rappelle à l’Etat français qu’il doit respecter la culture et l’esprit du peuple ma’ohi et qu’il ne doit pas violer son âme ni son pacifique atavique.
L’idée même de l’installation d’une nouvelle armurerie dans notre pays est un non-sens en complet décalage avec la Polynésie d’aujourd’hui et témoigne d’une méconnaissance absolue des réalités polynésiennes », estime le parti bleu.
Lors de ses voeux au Cesec ce mardi, le président du Pays a lui aussi marqué son opposition au projet. La décision revient cependant légalement au haut-commissariat.
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