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Flosse-Fritch : la confrontation n’aura pas lieu

Le 26 mars, au travers d’une lettre ouverte, le président du Tahoera’a et ex président du pays proposait au président du Tapura et actuel président du Pays un débat sur un plateau télévisé « afin que tout un chacun puisse découvrir sinon apprécier, de façon franche, les mesures qu’il convient de mettre en place dès 2018 afin de redonner du pouvoir d’achat à nos familles en détresse »

Gaston Flosse rappelait dans sa lettre que depuis la scission au Tahoera’a « Nous n’avons pas eu l’occasion de confronter nos idées quant à l’avenir de la Polynésie française ». Pour lui, ce débat aurait permis à la population d’être « pleinement consciente des éléments qui détermineront son choix ».

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Deux jours plus tard, et alors qu’aucune réponse officielle n’avait été émise par Edouard Fritch, le leader orange se fendait d’un second communiqué indiquant « Je savais que vous alliez refuser ce face à face ». Et d’ajouter, non sans humour, « Vous prétextez que j’ai été bombardé conseiller spécial de Geffry Salmon. Je souhaite, à cet égard, vous préciser que je ne suis pas le conseiller spécial de Monsieur Geffry Salmon. Je ne le serai que lorsqu’il sera élu Président de la Polynésie française, ce que la population espère. »
 
Ce jeudi soir, la réponse est tombée et, elle non plus, ne manque pas d’ironie, preuve que les deux rivaux ont encore des qualités politiques en commun, au moins une. Dans sa lettre, Edouard Fritch indique « J’ai appris la semaine dernière par la presse que vous ne pourriez pas vous présenter aux prochaines élections territoriales à raison d’une peine d’inéligibilité qui vous frappe. Vous m’en voyez désolé car j’aurai souhaité, qu’en tant que candidats, nous puissions confronter nos bilans et nos programmes. »

Il ajoute « A défaut, je serais ravi de pouvoir échanger sur les plateaux avec la tête de liste du Tahoera’a, Geffry Salmon, que vous avez-vous-même désigné pour vous remplacer. Il m’apparait comme très sérieux et capable de soutenir les arguments qui permettront à la population de déterminer son choix. A moins que vous ne pensiez le contraire ».
 
Edouard Fritch conclu par un revers : « De plus, je ne vois pas l’utilité de débattre avec quelqu’un qui n’est pas candidat et qui, de surcroit, est privé de ses droits civiques et donc, ne sera pas en mesure de mettre quelques politiques en œuvre après les élections ».
 

Rédaction web
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