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Gaston Flosse souhaite un référendum d’autodétermination en Polynésie

Gaston Flosse, le 6 janvier 2022. (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« Voulez-vous que la Polynésie devienne un État associé avec la France ? » : c’est la question que Gaston Flosse souhaite soumettre à la population polynésienne. Pour le président du Amuitahira’a o te nuna’a ma’ohi, c’est l’étape essentielle pour prétendre au nouveau statut qu’il envisage pour la Polynésie : « Sur le plan de la constitution, il y a un problème par rapport à l’article 88 de la constitution, mais il y a surtout un problème des cadres. Il faut les former parce que jusqu’à présent, ils sont repartis, ils sont ailleurs, au Canada… mais ils ne sont pas en Polynésie. Et le troisième problème, le plus important, c’est le problème financier. Il faut être honnête et rappeler à la population qu’il faut d’abord travailler soi-même : aide-toi et le ciel t’aidera ».

Mais pour être entendu par l’État, le Amuitahira’a doit d’abord affirmer sa position sur l’échiquier politique : « Pour que nous soyons représentatifs devant le président de la République, puisque c’est avec lui que nous irons discuter et négocier, il nous faut gagner les prochaines élections, c’est-à-dire les législatives et les territoriales ».

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Gaston Flosse se présente lui-même dans la première circonscription. Jonathan Tariha’a, maire délégué de Vairao dans la seconde. Enfin Tauhiti Nena, candidat en 2012 pour le Tavini Huiraatira, endosse cette fois les couleurs du parti orange dans la troisième circonscription : « L’État souverain associé à la France, c’est quelque chose qui me parle, car je suis convaincu que notre pays est capable de s’en sortir. Mais je pense qu’il y a des étapes. (…) Aujourd’hui, le système nous montre qu’il est important que l’on continue à avancer. L’étape suivante, c’est l’État souverain associé à la France qui nous permettra de réellement développer notre pays ».

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Condamné à cinq ans d’inéligibilité dans l’affaire des citernes de Erima, Gaston Flosse avait réussi à s’inscrire sur les listes électorales de Papeete, avant d’être finalement radié par la commission de contrôle. Assortie d’une « exécution provisoire », sa condamnation est désormais suspendue au verdict de la cour de cassation le 12 janvier prochain. Aucun nom n’a encore été donné sur celui qui pourrait potentiellement prendre sa place.

Pour rappel, le Amuitahira’a o te nuna’a ma’ohi tiendra son congrès le 29 janvier à la salle paroissiale de Pirae.

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