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Les Hakaiki « consternés » par le retrait du projet de texte soutenant l’inscription des Marquises au patrimoine mondial de l’UNESCO 

« Vous mettez en péril la confiance que nous avons placée en vous et la parole que le Pays nous a donnée », écrivent les Hakaiki dans une lettre adressée à Moetai Brotherson et Antony Géros. (Photo d'illustration)

Le retrait de ce texte, lors de la session administrative le 25 avril dernier, ne passe pas chez les élus marquisiens. « Notre consternation est d’autant plus profonde que la proposition de résolution avait obtenu l’unanimité des votes en commission » le 18 avril, écrivent les 6 Hakaiki dans cette lettre adressée à Moetai Brotherson et Antony Géros.

« Il semblerait que cette volte-face de dernière minute soit motivée par un prétendu manque d’information exprimé par les habitants des Marquises auprès de représentant de la majorité », ajoutent-ils, des arguments « infondés », selon eux.

« Depuis la reprise du dossier en 2017, plus d’une trentaine de réunions d’information ont été organisées à travers l’ensemble de notre archipel (…) couvrant toutes les vallées concernées par le projet d’inscription », soulignent les élus marquisiens qui évoquent aussi une « campagne de communication étendue (….) pour sensibiliser la population aux enjeux du dossier ».

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« Les retours de ces initiatives témoignent d’un consensus en faveur de l’inscription des Marquises à l’UNESCO, un projet dont la gestation remonte à près de trois décennies », écrivent-ils encore.

« Si le vote de la résolution de l’assemblée n’est pas un prérequis à l’inscription des Marquises à l’UNESCO, il est pour la CODIM et à travers elle les Marquisiens, le témoignage de la confiance donnée aux institutions du Pays et de l’Etat pour mener à bien ce projet. Par ce revirement de cap acrobatique, vous mettez en péril la confiance que nous avons placée en vous et la parole que le Pays nous a donnée. Les nouvelles consultations publiques qui seraient réalisées avec quelques jours de préparation (…) témoignent d’un manque de sérieux manifeste à l’égard de la population marquisienne », estiment les Hakaiki.

« Dans ces conditions, vous comprendrez aisément qu’il ne faudra pas compter sur notre participation active à ces consultations de proximité que souhaitent mener l’assemblée et le gouvernement de la Polynésie française », concluent-ils.

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