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Les jeunes aux urnes : entre conviction et obligation

Redonner le goût aux jeunes d’aller voter : un défi ambitieux que se sont donnés les candidats aux Territoriales. Si les séniors restent fidèles aux urnes, les jeunes sont de plus en plus nombreux à bouder la politique.

Ce dimanche, à Faa’a, certains avaient tout de même fait le déplacement. Par conviction, par devoir ou pour accompagner leur famille, quelques jeunes votants avaient décidé de se rendre aux urnes.

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C’est le cas de Bertho, 19 ans. Ce dernier vote dès qu’il le peut. Il explique :

« Il faut voter car c’est pour l’avenir de la population. Il faut que nous ayons un meilleur avenir… »

A la sortie d’un autre bureau de vote, à Vaitupa, Roger, 28 ans vient de glisser son bulletin dans l’urne.  Pour lui aussi, le vote est un moyen de s’exprimer. Il glisse :

« C’est très important de participer à la vie de tous les jours, pour aider les uns et les autres. S’il y a de moins en moins de jeunes qui viennent voter, c’est peut-être par ce qu’il y a une perte d’intérêt dans la politique, mais aussi parce que certains n’ont pas de moyen de transport. »

Parmi les jeunes votants ce dimanche matin, certains venaient pour la première fois. Arthur, 21 ans, a réalisé son baptême sur le site de Faa’a.

« C’est important car il faut venir donner opinion même si on trouve que personne ne correspond, il vaut mieux mettre un bulletin blanc. »

Si certains le font par conviction, d’autres avouent sans détour qu’ils se placent aux urnes car leurs parents leur demandent. A Faa’a, certaines parents, convaincus, prennent par la main leurs enfants jeunes électeurs. L’un d’entre confesse :

« Je suis venu parce que mes parents m’ont demandé… »

En 2013, lors des dernières territoriales, 11 732 personnes se sont rendues aux urnes à Faa’a sur 18 090 inscrits. Un taux d’abstention qui avoisinait les 36%.

Rédaction web avec Sophie Guébel et Brandy Tevero 

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