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Mise au point de Marcel Tuihani sur l’affaire de « la double rémunération »

Une passe d’arme entre Sylvana Puhetini, présidente du groupe RMA et Marcel Tuihani, président de l’assemblée à clôt la session extraordinaire qui se tenait vendredi à l’assemblée. Sylvana Puhetini reprochait au président de l’assemblée de s’être livré à quelques confidences auprès de journalistes venus l’interroger. Confidences, qui selon l’élue, mettait en cause son fils qui bénéficierait d’une double rémunération, à la fois comme son proche collaborateur et comme collaborateur du groupe RMA, ce qu’elle admet volontiers, mais niant la double rémunération.

Suite à cela, le chargé de communication du président de l’Apf à fait parvenir aux rédactions un communiqué. D’emblée, celui-ci précise « Le président de l’Assemblée n’entend pas polémiquer. Laissons les enquêteurs faire leur travail. La situation de certains collaborateurs de l’Assemblée a fait l’objet d’une information auprès du procureur de la République dans le cadre des dispositions prévues par l’article 40 du code de procédure pénale, qui fait obligation à tout dépositaire de l’autorité publique de signaler des faits susceptibles d’être délictueux, dont il aurait eu connaissance. » Chose faite.

S’expliquant, sur les « supposées » confidences faites à des journalistes « En ce qui concerne les médias, le président de l’assemblée n’a fait que répondre à des questions posées par des journalistes. (…) Au cours de cet entretien, les journalistes ont soulevé la question « de quatre collaborateurs qui pouvaient être dans une situation de double contrat », à la fois auprès d’un élu ou auprès d’un groupe ».

Niant toute implication, « Le président de l’Assemblée tient à préciser qu’il n’a pas braqué le projecteur sur un groupe politique, quel qu’il soit. Il semble toutefois que les journalistes étaient déjà en possession d’informations qu’ils étaient venus corroborer auprès de l’Assemblée ».

Selon le communiqué,  » Il n’était donc nullement dans l‘intention du président de l’Assemblée de jeter l’opprobre sur Madame Sylvana Puhetini ou sur n’importe quel autre élu. Si telle avait été son intention, le président n’aurait pas attendu quatre mois pour faire fuiter l’information en sa possession. »

En conclusion, « Si comme Madame Puhetini le prétend, elle a pu faire valoir les éléments dont elle dispose en réponse aux questions posées par les enquêteurs, elle n’a donc aucune raison de s’inquiéter des suites de l’enquête ». 

 

Rédaction Web 

Le communiqué dans son intégralité
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