Depuis quelques jours, Jean-Christophe Bouissou et son équipe enchaînent les meetings dans les quartiers. Après Vaiaha, c’est à Heiri ou plutôt à Taua que le Tapura Huiraatira no Faa’a a posé son chapiteau. Sur la table d’honneur, des figures bien connues de la vie politique du fenua, mais pas seulement. Isabelle Sachet, Jean-Claude Tang, Teiva Manutahi ou encore Lewis Laughlin… Ensemble, ils tenteront d’apporter aux habitants les moyens de mieux vivre à Faa’a.
« Nous avons des projets pour répondre à ces besoins de propriété demain, d’une parcelle de terre, confie Jean-Christophe Bouissou. Je l’ai fait sur Fanatea, je l’ai fait sur Bonnefin… Et puis de faire construire un logement, que ces familles puissent vivre sans être inquiétées du lendemain. Pour les jeunes qui ne disposent pas d’emploi, nous avons la chance d’avoir dans la commune de Faa’a, l’aéroport international de Tahiti-Faa’a. Que les entreprises qui s’installent viennent à recruter des jeunes de Faa’a. »
Toujours selon le leader du Tapura Huiraatira no Faa’a, il est plus que temps de trouver une vraie alternative à la décharge de Mumuvai. Faa’a doit rejoindre le syndicat des communes et adhérer à Fenua Ma.
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« Nous souhaitons arrêter le fonctionnement de Mumuvai, poursuit-il. Ça suffit d’envoyer nos déchets comme on le faisait il y a deux ou trois siècles, et encore, je dirais dans des conditions certainement différentes. Mais nous avons aujourd’hui un dépotoir à ciel ouvert ! Nous avons des populations qui souffrent de la situation de ce dépotoir. »
Une décision radicale pourtant redoutée par la population de Tefana, habituée à payer à moindre coût sa consommation d’eau et la collecte des ordures. Après Heiri, le Tapura Huiraatira no Faa’a a tenu son dernier meeting à Puurai. Mais les petites mains du groupe continuent de sillonner les servitudes de Faa’a pour parler de leur programme.