Pour Bruno Sandras, l’élection est « instrumentalisée » par les grands partis du Pays. « J’ai suivi de très près la campagne, je ne peux pas faire autrement, et je dois dire que je n’ai jamais vu une élection municipale aussi politisée que celle-là, instrumentalisée », a-t-il regretté. « Ils disent pourtant tous les jours qu’une élection municipale est une élection locale. Et pourtant il s’en sont mêlés. Mais personne n’est dupe, c’est pour instrumentaliser l’élection de Papara, pour faire un combat camp Fritch contre camp Flosse », estime l’ancien maire de la commune. « J’espère que les électeurs de Papara, qui ont toujours montré beaucoup d’intelligence et de maturité, sauront ce soir, dans le cadre des résultats, montrer qu’ils ne sont pas tombés dans le piège qu’on leur a tendu. »
Pas de leader charismatique à l’élection de Papara, mais ce n’est pas un problème pour Bruno Sandras. « La parole est donnée et l’occasion est donnée à n’importe qui dans la commune d’avoir de l’ambition, des rêves. C’est vrai qu’il manque des leaders, bien connus. Mais ce n’est pas plus mal », estime-t-il. « Et je pense que c’est une des raisons qui a conduit les partis politiques de Papeete à vouloir s’accaparer cette élection, soi-disant parce qu’il n’y a pas de véritable leader. Mais c’est faux. Je pense que de toute façon, ce soir ou dimanche prochain, il y aura un maire, avec un nouveau conseil municipal, que la majorité de la population aura choisi. Et il faudra respecter son choix. Le problème aussi si on est là aujourd’hui, c’est qu’il y en a qui n’ont pas respecté le choix de la population la dernière fois. »
Bruno Sandras, ancien maire de Papara, déclaré inéligible