Comme le Tapura ou le Tavini, ils ont démarré leur campagne depuis plusieurs mois. Les militants du Amuitahiraa o te Nunaa Ma’ohi sont allés jeudi soir à la rencontre des habitants de Titioro, à Papeete. Une rencontre sur le terrain pour recueillir leurs doléances et présenter leur vision du développement de la Polynésie.
Parmi les besoins exprimés par la trentaine de résidents du quartier, l’accès à la propriété du logement et, point le plus fréquemment soulevé, « du travail pour leurs enfants« , note Pascale Haiti. La tête de liste de la section 1 et ses colistiers disent avoir des solutions aux difficultés rencontrées par la population au quotidien.
Plein emploi et retraite à 60 ans
Manque d’emploi, âge de départ à la retraite… pour le Amuitahiraa o te Nunaa Ma’ohi, ce sont les entreprises qui vont devoir mettre la main au portemonnaie. Exemple choisi avec le dernier grand chantier du Mahana Beach (nom donné au projet du Village Tahitien en 2013 par le gouvernement de Gaston Flosse – ndlr) : il représente, selon Pascale Haiti, « 4000 emplois pour la jeunesse de la Polynésie française« .
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Le Amuitahiraa projette que les jeunes en contrat aidé soient embauchés en CDI au bout de 2 ans d’ancienneté. « Il y aura du travail pour tout le monde« , assure Mme Haiti, qui propose par ailleurs « la retraite à 60 ans« .
Autre leitmotiv de Gaston Flosse : le statut d’autonomie a laissé place à la souveraineté associée à la France. Le leader du Amuitahitaa, 92 ans, enjoint les électeurs à lui faire confiance une dernière fois.