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Teva Rohfritsch : « Il faut arrêter les bilans tant qu’on n’a pas encore des choses essentielles à montrer aux Polynésiens »

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Créé fin 2022, Ia Ora te Nuna’a est le dernier-né de la galaxie autonomiste. Obtenant un peu moins de 5% des suffrages exprimés lors des territoriales, le parti était resté assez silencieux depuis : « Je suis beaucoup à Paris pour mes fonctions de sénateur puisque j’essaie de porter notre voix au Parlement, mais c’est vrai qu’il faut, -et c’est la résolution qu’on a prise en conseil politique Ia Ora te Nuna’a, réaffirmer notre présence et notre intérêt pour notre vie politique, et surtout être davantage présent dans l’actualité » explique Teva Rohfritsch, sénateur de la Polynésie française et président du parti Ia Ora te Nuna’a.

Et pour occuper cet espace médiatique, le parti a souhaité faire son analyse sur le bilan des 1 an du gouvernement Brotherson : « Il faut arrêter les bilans tant qu’on n’a pas encore des choses essentielles à montrer aux Polynésiens. (…) Il ne s’agit pas de tirer sur une ambulance ou sur un gouvernement parce qu’on est dans une opposition. Mais nous regrettons seulement qu’on fasse des bilans pour ne rien dire et qu’on ne s’occupe pas du quotidien des Polynésiens tel que ça a été promis ».

Le locataire du palais du Luxembourg a aussi évoqué le dossier calédonien avec en ligne de mire l’organisation du troisième référendum : « Ce que je constate, c’est que depuis ce troisième référendum, précipité à mon sens, les tensions n’ont fait que monter pour arriver aux violences. Je pense que la demande de report était légitime ».

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Ia Ora te Nuna’a affilié à Renaissance, a présenté le candidat Moerani Frebault, originaire des Marquises. Ce dernier, sans étiquette et 44ème sur la liste Besoin d’Europe, assure recevoir le soutien de l’ensemble des partis autonomistes du fenua : « On a discuté avec tous les leaders autonomistes sur la possibilité de ma candidature. J’ai d’abord tenu à avoir leur soutien dès le départ, et quand je l’ai eu, j’ai posé ma candidature ».

Moerani Frebault dispose encore de 16 jours pour convaincre. Pour rappel, seuls 20% des électeurs polynésiens s’étaient déplacés lors du précédent scrutin européen.

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