Dans un communiqué envoyé vendredi, le représentant à l’Assemblée Rudolph Jordan justifiait son départ du Tahoeraa pour le RMA en expliquant qu’il avait fait l’objet d’un complot visant à le destituer de la Présidence de la fédération orange de Bora Bora.
Quelques heures plus tard, le parti orange se fendait d’un communiqué, dénonçant une « traîtrise doublée d’une lâcheté » de la part de Rudolph Jordan, qui aurait inventé l’existence de 15 sections Tahoeraa « bidon ». Pour le parti « Le départ de Jordan n’est préjudiciable qu’à lui ! »
Voici le communiqué dans son intégralité :
» Dans un communiqué qu’il a fait paraître aujourd’hui, Rudolph Jordan donne les motifs de son départ vers le Tapura et parle de complot et de défiance. La vérité est bien plus simple. Effectivement, le président du Tahoera’a Huiraatira a souhaité voir clair dans la fédération de Bora Bora dont il est le président et l’élu à l’assemblée, pour vérifier des informations contradictoires remontées par des militants. Le président du Tahoera’a Huiraatira a donc constitué une mission composée de deux élus des Raromatai, Thomas Moutame et Patricia Amaru, ainsi que du secrétaire général du mouvement, Manolita Ly. Cette dernière ne pouvant se rendre disponible pour se rendre à Bora Bora, elle a été remplacée par le vice-président du parti, Jean Temauri.
Il s’agissait de s’assurer de la validité des sections déposées par trois personnes différentes au sein de la fédération et qui ont fait apparaître des incohérences. Au terme de multiples rencontres effectuées sur place auprès des présidents de section, il apparait que sur les 20 sections déposées par Rudolph Jordan, seules 5 étaient valides. 15 se sont avérées bidons. Rudolph Jordan n’a pas voulu l’admettre, quand bien même le constat a fait l’objet d’un compte rendu signé par ses trois collègues représentants.
Le président du Tahoera’a Huiraatira a donc rencontré Rudolph Jordan pour lui faire part des constatations observées par la mission. La rencontre s’est tenue dans le bureau du président, le matin même de son ralliement au Tapura, le 22 aout dernier. Lors de cette rencontre le président du Tahoera’a Huiraatira n’a pas désavoué Rudolph Jordan. Au contraire, il lui a laissé 3 mois pour mettre de l’ordre dans ses sections. La rencontre s’est achevée de manière tout à fait courtoise et le président lui a renouvelé sa confiance au moment de se séparer. Le problème semblait donc réglé. D’où la surprise du Tahoera’a Huiraatira, lorsque quelques heures après la rencontre avec le président Gaston Flosse, le Tapura annonce le ralliement de Rudolph Jordan.
Ce dernier n’a eu, ni le courage, ni l’honnêteté d’annoncer au président Gaston Flosse qu’il quittait le parti, alors même que sa décision était prise et que sa lettre de démission était sans doute déjà prête. C’est en cela que son acte est une traitrise doublée d’une lâcheté, car c’est bien sur une liste du Tahoera’a Huiraatira et avec l’investiture du parti que Rudolph Jordan a été élu à Bora Bora, avec le soutien des militants de la fédération qui se sentent aujourd’hui trahis.
Si d’autres personnes se sont positionnées au sein de la fédération de Bora Bora, Rudolph Jordan ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il est seul responsable de la situation qu’il a lui-même créée et de la défiance croissante de certains militants à son égard. Cette situation révèle que pour préserver son leadership sur la fédération, il n’a pas hésité à fabriquer de fausses sections. La commission a pu démontrer que le président de la fédération de Bora Bora mentait sur la situation réelle de ses sections.
A eux seuls ces mensonges auraient justifié qu’il soit mis fin à ses fonctions de président de la fédération, ce que les militants eux-mêmes auraient probablement décidés lors du prochain renouvellement du bureau de la fédération. Pourtant, le président du parti lui a laissé une nouvelle chance. Or, sa seule réponse fut de rejoindre le Tapura. Il aurait été préférable que Rudolph Jordan affronte la vérité et qu’il y remédie. En réalité Rudolph Jordan est parti pour éviter demain d’être désavoué par sa propre fédération. Au final, son départ ne sera préjudiciable qu’à lui. »
Quelques heures plus tard, le parti orange se fendait d’un communiqué, dénonçant une « traîtrise doublée d’une lâcheté » de la part de Rudolph Jordan, qui aurait inventé l’existence de 15 sections Tahoeraa « bidon ». Pour le parti « Le départ de Jordan n’est préjudiciable qu’à lui ! »
Voici le communiqué dans son intégralité :
» Dans un communiqué qu’il a fait paraître aujourd’hui, Rudolph Jordan donne les motifs de son départ vers le Tapura et parle de complot et de défiance. La vérité est bien plus simple. Effectivement, le président du Tahoera’a Huiraatira a souhaité voir clair dans la fédération de Bora Bora dont il est le président et l’élu à l’assemblée, pour vérifier des informations contradictoires remontées par des militants. Le président du Tahoera’a Huiraatira a donc constitué une mission composée de deux élus des Raromatai, Thomas Moutame et Patricia Amaru, ainsi que du secrétaire général du mouvement, Manolita Ly. Cette dernière ne pouvant se rendre disponible pour se rendre à Bora Bora, elle a été remplacée par le vice-président du parti, Jean Temauri.
Il s’agissait de s’assurer de la validité des sections déposées par trois personnes différentes au sein de la fédération et qui ont fait apparaître des incohérences. Au terme de multiples rencontres effectuées sur place auprès des présidents de section, il apparait que sur les 20 sections déposées par Rudolph Jordan, seules 5 étaient valides. 15 se sont avérées bidons. Rudolph Jordan n’a pas voulu l’admettre, quand bien même le constat a fait l’objet d’un compte rendu signé par ses trois collègues représentants.
Le président du Tahoera’a Huiraatira a donc rencontré Rudolph Jordan pour lui faire part des constatations observées par la mission. La rencontre s’est tenue dans le bureau du président, le matin même de son ralliement au Tapura, le 22 aout dernier. Lors de cette rencontre le président du Tahoera’a Huiraatira n’a pas désavoué Rudolph Jordan. Au contraire, il lui a laissé 3 mois pour mettre de l’ordre dans ses sections. La rencontre s’est achevée de manière tout à fait courtoise et le président lui a renouvelé sa confiance au moment de se séparer. Le problème semblait donc réglé. D’où la surprise du Tahoera’a Huiraatira, lorsque quelques heures après la rencontre avec le président Gaston Flosse, le Tapura annonce le ralliement de Rudolph Jordan.
Ce dernier n’a eu, ni le courage, ni l’honnêteté d’annoncer au président Gaston Flosse qu’il quittait le parti, alors même que sa décision était prise et que sa lettre de démission était sans doute déjà prête. C’est en cela que son acte est une traitrise doublée d’une lâcheté, car c’est bien sur une liste du Tahoera’a Huiraatira et avec l’investiture du parti que Rudolph Jordan a été élu à Bora Bora, avec le soutien des militants de la fédération qui se sentent aujourd’hui trahis.
Si d’autres personnes se sont positionnées au sein de la fédération de Bora Bora, Rudolph Jordan ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il est seul responsable de la situation qu’il a lui-même créée et de la défiance croissante de certains militants à son égard. Cette situation révèle que pour préserver son leadership sur la fédération, il n’a pas hésité à fabriquer de fausses sections. La commission a pu démontrer que le président de la fédération de Bora Bora mentait sur la situation réelle de ses sections.
A eux seuls ces mensonges auraient justifié qu’il soit mis fin à ses fonctions de président de la fédération, ce que les militants eux-mêmes auraient probablement décidés lors du prochain renouvellement du bureau de la fédération. Pourtant, le président du parti lui a laissé une nouvelle chance. Or, sa seule réponse fut de rejoindre le Tapura. Il aurait été préférable que Rudolph Jordan affronte la vérité et qu’il y remédie. En réalité Rudolph Jordan est parti pour éviter demain d’être désavoué par sa propre fédération. Au final, son départ ne sera préjudiciable qu’à lui. »