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Vidéo – Comment développer le Pays ? Les projets des différentes listes

Quel modèle de développement doit construire le Pays pour assurer les besoins et le bien-être de sa population? A chaque liste sa vision des choses… 
Pour créer de l’emploi : plusieurs listes proposent des projets de développement. Celui qui a peut-être fait le plus de bruit : le Mahana beach du Taho’era’a Huira’atira. Un projet qu’il compte mettre en œuvre dès cette année pour atteindre, à terme, 500 000 touristes annuels. Il estime à 15 000 le nombre d’emplois générés pour la phase de construction.

Le Tapura Huira’atira mise également sur le tourisme mais met la barre moins haut : objectif 350 000 touristes annuels pour les rouges et blancs. Cet axe, le troisième de son programme, prévoit la création d’un parc à thème culturel. D’un musée vivant. En mer, le Tapura dit vouloir accueillir la richesse maritime : les navires de croisière et yachts de luxe, en modernisant et multipliant les points d’escale. Côté ciel : il est favorable à l’ouverture à la concurrence.

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Un point qui l’oppose au Tavini qui préfère une ouverture plus mesurée aux compagnies internationales. Le Tavini qui mise sur le double en terme de touristes annuels : 700 000, grâce à l’aéroport international des Marquises qui permettrait , selon les Bleus, de capter une partie des touristes qui passent par Hawaii.
Pour développer le Pays, la liste d’Oscar Temaru compte elle aussi s’appuyer sur les ressources de l’océan, et veut réclamer, à EDT Engie, les milliards économisés pour la rénovation de ses installations.

E Reo Manahune imagine la création d’un port en eaux profonde pour développer la pêche et acceuillir plus de paquebots. Et évoque également l’ouverture d’un centre culturel, et la création de musées pour accueillir les collections de Paul Chichong et Daniel Palacz.

La Culture au centre du développement touristique : c’est aussi l’approche de Te ora api. Le parti de Marcel Tuihani considère que c’est au ministère de la Culture que doit être confié le développement touristique. Et prend pour exemple la France qui n’a pas de ministre du Tourisme alors qu’elle est pourtant le pays le plus visité au monde. Il souhaite aussi réactiver les comités des anciens pour mieux appréhender les questions d’aménagement du territoire.

Enfin pour l’Union Polynésienne Républicaine, la Polynésie doit optimiser ses ressources en premier lieu en créeant sa propre monnaie. Car le constat de Jérôme Gasior et de ses colistiers est que notre monnaie est trop forte par rapport à notre productivité. Une situation qui nous conduit à devoir nous appuyer sur les transferts de l’Etat. L’UPR propose de créer une monnaie locale en parallèle du franc pacifique. Monnaie non convertible ce qui permettrait de réinvestir ici les bénéfices engrangés sur le territoire.

Reportage : Laure Philiber

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