Vidéo – Oscar Temaru: « Il n’y a pas de démocratie dans un pays sous tutelle »

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Publié le 27/10/2018 à 9:05 - Mise à jour le 27/10/2018 à 9:05

Pour le  leader indépendantiste, cette décision de « l’éliminer de la vie politique ne date pas d’aujourd’hui. » et de rappeler qu’en 1978 alors qu’il préparait son premier voyage à New-York, « On a comploté quelque chose pour m’envoyer à Nuutania (NDLR: Prison de Papeete) (…) le 23 octobre 1987, là c’était une volonté d’assassinat physique et c’est un collègue qui a malheureusement recu cette grenade et aujourd’hui, il a une jambe en moins. »

Pour lui, le rapport du rapporteur public qui déclarait qu’il n’y avait  pas lieu de prononcer  son inéligibilité, est la preuve qu’il s’agit une volonté de l’Etat de lui nuire. Pour lui, « Il n’y a pas de démocratie dans un pays sous tutelle, et il n’y a pas de justice non plus. »
Selon Oscar Temaru, ce sont ses idées politiques, l’indépendance, qui dérange. « Il y a la France, il y a les technocrates, les chefs d’Etat, le gouvernement, et il y a le peuple français. Si il y avait un référendum, le peuple français voterait pour l’indépendance de notre pays. »

Quant à la présence de Gaston Flosse à l’aéroport où il était venu accueillir Oscar Temaru après un séjour en Nouvelle-Calédonie, le leader du Tavini assure que le président du Tahoeraa, parti autonomiste, a compris « qu’il faut que ce pays ait toutes les compétences régaliennes pour développer sereinement le Pays. »  

Quant à une éventuelle nouvelle alliance entre les vieux frères ennemis de la politique locale, Oscar Temaru tourne autour du pot répondant, « Il faut que tout le monde se retrouve pour faire avancer ce pays. Mon ennemi ce n’est pas monsieur Gaston Flosse, ni Edouard Fritch, c’est le système colonial. »
 

Rédaction Web

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