Ce mercredi, au lycée hôtelier, Marie-Thérèse Besson expliquera ce que la méthode maçonnique peut apporter aux femmes d’aujourd’hui. « La méthode maçonnique va d’abord permettre aux femmes d’aujourd’hui de se connaître mieux. De trouver, en admettant qu’elles le cherchent, du sens à leur vie, pour ensuite pouvoir s’impliquer dans la société. L’objectif, c’est de se connaître d’une manière intime : c’est pour cela que c’est une démarche qui est relativement discrète. C’est parce-que c’est quelque chose de l’ordre du vécu. La franc maçonnerie est une expérience. »
Discrète, cette institution souvent mal connue du grand public, fait l’objet de préjugés. « Il reste des préjugés. Malheureusement, les réseaux francs maçons sont utilisés par quelques personnes qui les détournent de ce qu’ils devraient être, et ça donne une image qui n’est pas excellente alors que ça ne devrait pas être notre propos « , ajoute Marie Thérèse Besson.
Eloignement, mobilité, culte du secret sont autant d’éléments qui freinent le développement de la franc maçonnerie ici. Pourtant, la présidente de la GLFF insiste : il ne s’agit pas d’une pratique élitiste »nous avons chez nous des femmes de toutes conditions, de toutes cultures, de toutes religions (…) dans nos loges, nous ne parlons jamais ni de politique, ni de religion. Nous sommes un espace neutre, laique, qui permet d’avoir d’autres engagements. «
L’unique conférence de la GLFF aura lieu mercredi 21 à 18h au lycée hôtellier de Punaauia. L’entrée est libre et gratuite.
Marie-Thérèse Besson, la présidente de la grande loge féminine de France