La découverte est exceptionnelle pour le patrimoine polynésien. Lors d’un chantier, lundi dernier sur les hauteurs du Belvédère à Pirae, des ouvriers ont déterré un objet de grande valeur, et dans un excellent état de conservation.
Pourtant, selon la datation au carbone 14 effectuée par le Musée de Tahiti et des îles, il aurait été fabriqué au début du XIX° siècle. La directrice du musée, Miriama Bonno, avance un processus de conservation à base de graisse de baleine, qui aurait permis une « momification » de l’objet. « Ou alors, il serait porteur d’un Mana, qui aurait permis de le conserver pendant toutes ces années, mais là-dessus les équipes du musée restent assez perplexes », s’interroge-t-elle.
Les quatre ouvriers qui l’ont découvert, eux, n’ont aucun doute. « J’ai eu des frissons, et quand je l’ai touché, j’ai ressenti une force » reconnaît Serge Ariitai, un ouvrier de la société OBTP, qui creusait une tranchée en vue de construire une piscine.
Ce hameçon surgi des temps anciens, pour eux, c’est celui de la légende de Maui. L’hypothèse devra être scientifiquement prouvée avant d’être validée. Mais au musée, l’arrivée du hameçon n’est pas passée inaperçu : les pannes électriques s’enchaînent, et de nombreux employés sont malades.
« Je ne suis pas superstitieuse, mais c’est vrai que ça fait beaucoup de phénomènes nouveaux et étranges », s’inquiète Miriama Bonno.
Elle n’est pas la seule à être perturbée par cette découverte. Le propriétaire du terrain, Hugo Crumble, vient d’apprendre qu’il habite sur un ancien marae. La moitié de son terrain est désormais inaccessible en raison des fouilles, et tous ses travaux sont suspendus. « Je viens d’acheter, et je ne suis même pas sûr de pouvoir habiter là », déplore-t-il.
Le British Museum de Londres, le Bishop Museum de Hawaii et le musée du Quai Branly ont déjà fait connaître leur intérêt pour cette pièce, qui pourrait se négocier entre 50 et 100 millions de francs Pacifique. Et encore beaucoup plus, si des pouvoirs particuliers lui sont attribués…
Pourtant, selon la datation au carbone 14 effectuée par le Musée de Tahiti et des îles, il aurait été fabriqué au début du XIX° siècle. La directrice du musée, Miriama Bonno, avance un processus de conservation à base de graisse de baleine, qui aurait permis une « momification » de l’objet. « Ou alors, il serait porteur d’un Mana, qui aurait permis de le conserver pendant toutes ces années, mais là-dessus les équipes du musée restent assez perplexes », s’interroge-t-elle.
Les quatre ouvriers qui l’ont découvert, eux, n’ont aucun doute. « J’ai eu des frissons, et quand je l’ai touché, j’ai ressenti une force » reconnaît Serge Ariitai, un ouvrier de la société OBTP, qui creusait une tranchée en vue de construire une piscine.
Ce hameçon surgi des temps anciens, pour eux, c’est celui de la légende de Maui. L’hypothèse devra être scientifiquement prouvée avant d’être validée. Mais au musée, l’arrivée du hameçon n’est pas passée inaperçu : les pannes électriques s’enchaînent, et de nombreux employés sont malades.
« Je ne suis pas superstitieuse, mais c’est vrai que ça fait beaucoup de phénomènes nouveaux et étranges », s’inquiète Miriama Bonno.
Elle n’est pas la seule à être perturbée par cette découverte. Le propriétaire du terrain, Hugo Crumble, vient d’apprendre qu’il habite sur un ancien marae. La moitié de son terrain est désormais inaccessible en raison des fouilles, et tous ses travaux sont suspendus. « Je viens d’acheter, et je ne suis même pas sûr de pouvoir habiter là », déplore-t-il.
Le British Museum de Londres, le Bishop Museum de Hawaii et le musée du Quai Branly ont déjà fait connaître leur intérêt pour cette pièce, qui pourrait se négocier entre 50 et 100 millions de francs Pacifique. Et encore beaucoup plus, si des pouvoirs particuliers lui sont attribués…
Mike Leyral