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Jusqu’à 15 000 francs pour s’inscrire dans un club : le Pass’Sport veut attirer les jeunes

(Crédit Photo : TNTV)

Gaby Katea, agent à la Direction de la Jeunesse et des Sports, invité du journal

Le « Pass’sport » revient en force. Si le dispositif a fait un flop l’an dernier, la Direction de la jeunesse et des sports continue de miser dessus pour donner une activité sportive aux jeunes qui n’en ont pas les moyens. Depuis deux semaines, elle tient des réunions publiques à destination des clubs sportifs, des associations et des parents. L’an dernier, seuls 320 enfants ont bénéficié de cette aide allocation sportive.

Ce sont eux les représentants des clubs qui déclarent les enfants éligibles au dispositif. Ceux-ci doivent être âgés de 6 à 18 ans et doivent être bénéficiaires de l’ARS (l’allocation rentrée scolaire) ou de l’ASH (l’allocation spéciale aux enfants handicapés).

Une fois leur attestation Pass’port obtenue, les familles la remettent au club qu’elles auront choisi. La Direction de la jeunesse et des sports en a référencé 70, cette année. « Si jamais les familles ne peuvent pas se connecter sur leur espace Tatou et se demandent si elles peuvent bénéficier de cette aide, elles peuvent se rendre au guichet de la CPS ou au guichet de la DSFE pour consulter leurs droits et savoir si elles peuvent bénéficier de l’aide » , précise la chargée de communication de la Direction de la Jeunesse et des Sports Amélie Pons.

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L’allocation sportive a été revalorisée à 15 000 Fcfp, contre 8000 Fcfp l’an passé. Le dispositif vise 30 000 enfants, essentiellement issus de milieux défavorisés. L’aide restera ouverte jusqu’à consommation totale des 70 millions de francs budgétisés par le Pays.

À Mahina, commune qui compte 11 quartiers prioritaires, le concept séduit : « Il y a beaucoup de footballeurs, de volleyeurs, de judokas… Mahina est une commune de sportifs, assure le chef de service de l’animation de la ville de Mahinea Sam Garcia. Les réunions publiques vont dynamiser notre réseau associatif, ils vont se mettre à rechercher nos enfants qui sont dans la nécessité » .

Obstacle notable à l’accès aux clubs : les difficultés de transport, qui viennent souvent freiner l’élan des familles. « Les clubs sont tellement loins que la plupart des jeunes font du covoiturage, et ça ne marche pas tous les jours » , soupire Michel Tamati, un père de famille. La ville de Mahina assure que des trucks et des bus peuvent être mis à disposition pour le ramassage des enfants en fonction du planning des activités de la commune.

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