« En 2017, cela va être le combat pour l’emploi, dans tous les secteurs. » attaque d’emblée Teva Rohfritsch. Si le tourisme reste le moteur principal de pourvoyeur d’emplois, c’est dans l’économie bleue qu’il y a les marges de progressions les plus importantes, comme la pêche.
– PUBLICITE –
« Nous sommes en train de définir avec l’agence française du développement (AFD) notre stratégie de pêche sur les 10 années qui viennent. On peut doubler l’effort de pêche, nos pouvons passer de 6 000 tonnes à 13 000 tonnes sans menacer la ressource et faire en sorte que nous puissions vivre de cette richesse de nos océans, (…) »
« C’est sur l’économie bleue que le gouvernement va puiser, sans oublier notre projet d’aquaculture à Hao. » Pour le ministre, la ferme aquacole de Hao est « une occasion unique d’apprendre les techniques aquacoles chinoises (…) et pourquoi pas demain, devenir nous aussi des acteurs à notre compte de cette économie bleue à l’international. »
Sur les 39 mesures destinées à dynamiser la relance économique du Pays, Teva Rohfritsch précise, « C’est la somme de ces mesures qui va faire, que le niveau d’activité globale va remonter et donner confiance aux ménages, et aux entreprises pour investir (…) »
Constatant que, d’après l’IEOM, il y a de l’argent qui dort dans les comptes épargnes et les comptes à vues et qu’un certain nombre de personnes a du pouvoir d’achats mais ne dépense pas, le ministre espère que ces mesures vont déclencher l’investissement « Quand ces personnes investissent, cela génère des emplois, notamment dans le bâtiment et le second œuvre en particulier. »
Autre point important pour l’économie du Pays, la signature d’un accord cadre, en décembre dernier, pour faire en sorte que la Banque Publique d’Investissement puisse entrer en Polynésie et proposer des formules de prêts aux Polynésiens et aux entreprises.
« Ce matin nous avons signé l’extension de cet accord à l’hôtellerie et la restauration, qui permettra aux pensions de famille, petite hotellerie (…) de bénéficier de prêts jusqu’a 36 millions Fcfp à 2%. (…) »
Pour le ministre, cette opportunité est « une vraie chance qui est offerte aux professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, pour pouvoir rebondir. » C’est la Société de Financement du Développement de la Polynésie ( Sofidep) qui instruira les dossiers, pour le compte de la Banque Publique d’Investissement. « La BPI est à notre côté pour redresser notre Pays » conclut le ministre.