Le reste concerne les cultures vivrières, légumes, fruits et autres. « Ça commence à être un vrai développement et dans les années à venir, nous croyons et nous pensons pouvoir nous nourrir par nous-mêmes sur l’île de Tahaa« , confie Francis Barbos, président de l’association Fa’ahotu ia Tahaa.
Ces nouvelles exploitations vont augmenter le niveau de production agricole de Raiatea et de Tahaa. Jusqu’en 2023, 305 tonnes étaient commercialisées pour une valeur de 200 millions de Fcfp.
Le prochain objectif de l’association et la CAPL : la valorisation des productions. Deux ateliers de transformation de 150 mètres carrés chacun sont disponibles pour les exploitants. « On peut produire, mais qu’est-ce qu’on fait de nos produits ? Comme je disais, il faut faire de la transformation, souligne Thomas Moutame, président de la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire. C’est ce que nous avons mis en place sur Raiatea, aussi à Tahiti. Les ateliers de transformation, le uru les patates douces, les tarots, tout ce qui est pour les produits vivriers. Comment stocker nos produits pour éviter d’importer d’autres produits que nous, nous pouvons produire sur place ? »
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Pour nourrir la motivation des agriculteurs, Fa’ahotu ia Taha’a organisera en juillet une foire agricole, un événement qui ne s’était plus produit depuis une dizaine d’années.