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Le transport, la santé ou encore l’insertion sociale, autant de sujets qui seront donc débattus en groupe de travail. En Polynésie, plus de 17 000 personnes seraient porteuses d’un handicap et elles font trop souvent face à des problèmes. Des difficultés financières notamment : « C’est 500 Fcfp par kilomètre en taxi. De chez moi au cabinet médical, j’en ai pour 32 000 Fcfp aller-retour (…) J’ai 80 000 Fcfp environ d’allocation, et cela n’est pas toujours suffisant car j’ai le transport à payer, la cantine, toutes les charges… » nous dit Bernadette Teapehu, une jeune handicapée. « J’attends des solutions au niveau du transport (…) Qu’il y ait des bus publics spécialisés pour des personnes en fauteuil roulant (…) et de payer des frais médicaux moins cher » poursuit-elle.
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Si des avancées ont été constatées notamment dans l’insertion professionnelle des personnes handicapées, ces annonces du Pays viennent soutenir les efforts des fédérations. Mais le chemin est encore long pour une parfaite intégration des handicapées. « Il y a encore beaucoup à faire, il faut encore beaucoup d’années (…) C’est une mobilisation collective qu’il nous faut aujourd’hui pour intégrer ces handicapés à la vie normale » nous explique Fritch.